samedi 5 mai 2012

Norah Jones en spectacle


Norah JonesLive in New Orleans 2002

New York retrouvé


La ville de New York a mis en ligne plus de 800,000 photos. la plupart jamais vues, racontant l'histoire de la ville.

Une sélection sur Mail Online et l'accès au moteur de recherche NY Municipal Archives Gallery.

Montréal vue du sol

vendredi 4 mai 2012

Beastie Boys

Root Down | Beastie Boys (1995) avec Jimmy Smith (1972)

May the fourth be with you

Le thème musical de Star Wars interprété par Nick McKaig.
Via The Daily What

Cinémaboule: À tout casser


Johnny Hallyday et Eddie Constantine!

Le futur comme on l’aimait

L’endettement étudiant

Source : bloquonslahausse.com

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Aux États-Unis, il n’est pas rare que les chèques de retraite soient saisis à la source, ou que des octogénaires soient harcelés par les créanciers pour des prêts étudiants souscrits voilà plusieurs dizaines d’années. Selon la Réserve fédérale de New York, les Américains de plus de 60.ans sont encore endettés à hauteur de 36 milliards de dollars [27,4.milliards d’euros] au titre de prêts étudiants. Et plus de 10.% de ces créances sont en souffrance.

Ces prêts étudiants qui étranglent les seniors
Ylan Q. Mui, Courrier international et Washington Post, 11.04.2012

DERNIÈRE HEURE


Le gouvernement de John James Charest ne recule pas plus vite que son ombre, mais presque.

Après plus de 12 semaines de grève étudiante, de manifestations, de brasse-camarade et d’abus de pouvoir, tant judiciaire que policier, et une semaine après que la surette ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport (sic), Mme Line Beauchamp, eut rompu toute négociation avec les associations étudiantes, en particulier la CLASSE, et après qu’on eut écarté toute idée de recourir à un médiateur sous quelque forme que ce soit, voici un splendide 180 degrés pur libéral.

En effet, le négociateur du gouvernement va rencontrer tous les intervenants dans cette crise dès cet après-midi.

On se demande pourquoi ne pas avoir commencé par là.

Il est vrai que, il y a 80 jours, le gouvernement de M. Charest ne jouissait pas d’un tel appui au sein de la population…

Libre et fort

Un tout récent sondage, claironné à la une du vaisseau amiral du camarade Desmarais, La Presse, laisserait perplexe n’importe quel observateur étranger peu rompu aux méandres de la politique québécoise.

«Claironné» n’est pas trop fort, puisque, visiblement, la rédaction du quotidien est enchantée de proclamer l’appui de 68% que reçoit le gouvernement de John James Charest dans le dossier des frais de scolarité. Comprenez bien que ceux qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez aiment bien quand ce sont les autres qui passent à la caisse.

Là où l’exercice perd en conséquence, c’est lorsque le même journal, à la même une, semble se péter les bretelles du fait que le taux de popularité du gouvernement est à peine de 32%. Il est vrai que, il y a un mois, c’était encore moins.

Mais lorsqu’on renvoie dos à dos les deux résultats, on est d’abord séduit par leur admirable symétrie. Effectivement, 68 plus 32 égale 100. Et on est obligé de déduire qu’il y a une grande ambivalence au sein de la population. En d’autres termes, on aime ce que ce gouvernement fait aux étudiants – ou est-ce seulement aux casseurs? –, mais on ne peut pas piffer le gouvernement. Ça ne vous rappelle rien?

Moi si.

N’est-ce pas Yvon Deschamps qui avait répondu à la question en décrivant les grandes aspirations de mon peuple? «Les Québécois veulent un Québec libre au sein d’un CAnada fort!»

Dans ce cas-ci, on dirait qu’ils veulent un gouvernement économe à la tête d’un peuple endetté.

L’autre cage

Je m’amuse follement avec les commentaires de nombre d’éditorialistes relativement au conflit étudiant.

Il y a un an, que n’a-t-on pas lu sous leur plume dithyrambique à propos des mouvements du «printemps arabe». À ce moment-là, les jeunes étaient beaux, braves, décidés et admirables à la fois dans leur détermination, dans leur amour de la liberté, de la justice et de la démocratie, et aussi dans leur organisation. N’a-t-on pas entendu sous toutes les coutures à quel point les réseaux sociaux avaient joué un rôle déterminant?

Combien de fois a-t-on vilipendé dans les augustes colonnes de nos empires médiatiques les régimes qui refusaient tout dialogue et toute négociation, campés qu’ils étaient sur leurs positions ossifiées, rétrogrades et dépassées? J’entends encore les lamentations lorsque les policiers masqués matraquaient ceux de la place Tahrir ou d’ailleurs. J’entends aussi la jubilation lorsque l’édifice de l’indifférence a fini par craquer et que la rue a finalement triomphé de l’arrogance.

Mais voilà, maintenant, c’est leur cage qui se fait brasser et la chanson n’a plus le même air. Maintenant, les contestataires abusent de la démocratie, désobéissent systématiquement aux injonctions de la cour, résistent à la police et vont même jusqu’à altérer le bien public. À entendre les éditorialistes gesquesques, et bien souvent quebecoristes, c’est tout juste si le sang ne coule pas dans les rues et si les honnêtes gens – entendez par là, les possédants, les repus, les exploiteurs – ne devraient pas se cadenasser chez eux dans l’attente de la fin du monde.

Curieux comme tout est tellement mieux quand ça brasse la cage des autres.

jeudi 3 mai 2012

Texter au volant

Publicité belge. La trame sonore est en français.
Via The Daily What

Les trois petits cochons, revus par le Guardian

Reçu de Patrick, merci!

Nous, les superhéros




Les ancêtres de nos superhéros, par Carlo et Andrea Marvellini.

Rogers ferme Branchez-vous! et sept autres sites

Rogers Media a annoncé mercredi la fermeture de huit de ses sites, dont le portail techno Branchez-vous!.

L’annonce a été faite via un mémo interne signé par Jason Tafler, chef de la division numérique.

«Je regrette de vous annoncer aujourd'hui qu'après un examen approfondi, nous avons pris la décision de fermer huit de nos sites Web – branchez-vous.com, canadianparents.com, ciné-horaire.com, lecinema.ca, matin.qc.ca, showbizz.net, sweetspot.ca et sweetspotqc.ca.»

Rogers Media a fait l’acquisition du portail Web Branchez-vous! en août 2010 dans le cadre de l’acquisition de BV Media pour un montant de 25 millions $.

Rogers ferme Branchez-vous! et sept autres sites
Patrick Bellerose, Huffington Post Québec, 2 mai 2012

Un 50 sous de trop

Mythe numéro 7 : La hausse n’influencera pas la fréquentation
IRIS recherche

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Cinquante sous par jour! La formule est aussi habile que trompeuse. Bienvenue au cours «Propagande 101» des profs Charest et Beauchamp.

50¢ par jour, c’est tout, promis, qu’ils disent. C’est ce que coûtera la hausse des droits de scolarité, jurent-ils, avec leur offre globale livrée par médias interposés pour la galerie et l’électorat. Une offre faite sur mesure pour court-circuiter les organisations étudiantes.

Or, en fait, avec ce nouvel étalement de la hausse sur sept ans au lieu de cinq, les étudiants finiront par payer bien plus que 50¢ par jour pour une augmentation totale des frais de 82%! La belle vie.

Un 50 sous de trop
Josée Legault, Voir.ca, 3 mai 2012

En bobettes contre la gang à Charette!


Sylvie, qui m’a appris la chose, s’est demandé où ils allaient mettre leur carré rouge!...

DERNIÈRE HEURE


Dans le sillage du scandale qui l’avait éclaboussé alors qu’il était ministre, le député Tony Tomassi a finalement remis sa démission aujourd’hui.

Dans le long, long, long, long, long, long, long, long sillage…

Absconse absence




De toute façon, l’absence semble être une constante de la Commission Charbonneau.

Modèle suranné


Vous souvenez-vous? À l’époque où les bons libéraux de John James Charest ont pris le pouvoir? Dans le temps où tout ce qu’on appelait le «modèle québécois» était juste bon à jeter à la poubelle? C’est alors que les libéraux, néos et autres, lucides et consorts ont parlé de réingénierie de l’État.

On nous avait expliqué à nous, pauvres obtus de gauche, que l’ancienne façon de faire et de penser ne pouvait pas fonctionner et que, plus important encore, les gens n’en voulaient plus. Il leur fallait de l’efficacité et, surtout, de la création de richesse. Bref, comme chaque fois qu’on prétend savoir ce que les gens pensent, on se trouvait carrément à côté de la plaque.

Neuf longues années – c’est pas loin d’une décennie, ça – à constater les échecs successifs de cette politique qui n’a abouti qu’à fermer des usines, perdre des emplois, dilapider nos ressources naturelles ainsi que notre richesse collective et appauvrir un peu plus les gens. Exception faite de ceux qui magouillent dans le giron du Parti libéral du Québec, bien entendu. Après tout cela, on nous annonce haut et fort que nous n’avons plus les moyens, à commencer par les universités.

Or que constate-t-on, aujourd’hui? Que, finalement, les gens restent attachés au «modèle québécois». Peut-être pas tous, puisque plus de la moitié de la population, apparemment, appuie le gouvernement dans le dossier des frais de scolarité. Là-dessus, combien sont tout simplement las de cette crise qui n’en finit plus et qui souhaitent que ça se règle le plus tôt possible, et à n’importe quel prix? Sans mauvais jeu de mots.

Qu’importe, d’ailleurs, car même si M. John James Charest réussit à asséner, dans tous les sens du mot cette fois, son augmentation aux étudiants et à leurs parents, même s’il finit par pavoiser en faisant passer pour une éclatante victoire son incapacité crasse à gérer adéquatement le conflit, il aura perdu quand même. Car au-delà des milliers de dollars d’augmentation des frais de scolarité qu’il aura fallu pour «faire comme les autres provinces cAnadiennes» – ce que nous ne sommes pas –, c’est toute une idéologie qui se sera heurté à un mur.

Ce n’est pas seulement la résistance des étudiants qu’on sent, désormais, c’est la sourde hostilité qu’éprouve toute une population réalisant qu’on est en train de l’arnaquer.

mercredi 2 mai 2012

En kiosque


Selon la méthode Jiu Jitsu, vous pouvez neutraliser un attaquant en lui faisant sentir votre carnet d'adresses.

Monsieur Pin-Up



Des hommes reprennent les poses classiques des Pin-Up Girls d'autrefois (et, malheureusement, d'aujourd'hui).

Click and Clash

Charette Le Bon Gars


Charette Le Bon Gars | Jean-Guy Moreau

La ministre dans le champ




Nous, on s’en fout de savoir si elle va les accepter à ses activités de financement. On veut savoir si elle va continuer à prendre leur argent.

Toutou très

Dans sa chronique d’hier, le bon Alain Dubuc, l’esprit clairvoyant – pour ne pas dire lucide – parmi les commentateurs du camarade Desmarais, est tout outré de la contre-offre des associations étudiantes. En effet, il la considère, comment déjà, Alain?

— Comme un « braquage surréaliste », j’ai dit.

Oui, c’est ça, comme un braquage surréaliste, parce les étudiants parlent encore de gel des frais de scolarité, alors que le gouvernement, qui a mis « tant d’eau dans son vin », est déjà rendu à une autre étape du processus de négociation. Le processus de la matraque, du poivre de Cayenne, de l’intimidation, des arrestations abusives et…

Quoi, André?

— Que ce sont des enfants-rois irresponsables qui veulent un moratoire sur les frais de scolarité et un débat de fond sur l’éducation au Québec. C’est désolant!

D’autant plus que les universités ont besoin d’infiniment plus d’argent actuellement pour l’investir sagement dans des facultés de l’Université Sherbrooke à Longueuil où vont emménager les bureaux d’un important éditeur de magazines, des parachutes dorés à l’Université Concordia pour des ex-recteurs même s’ils y sont devenus professeurs, des projets de construction à l’Université de Montréal qui s’est déjà implantée à Laval – la ville, pas encore l’université – et, on le sait, des terminus d’autocar au centre-ville de Montréal, qui restent pour l’instant uniquement décoratifs. Pour ne citer que les exemples les plus connus.

Que dites-vous, André?

— Que c’est un non-sens quand on se donne la peine de comparer le financement de nos institutions et celui dans les autres provinces.

Ça vaut sans doute mieux de le comparer à celui dans les autres provinces que celui dans des pays irréalistes comme ceux d’Europe occidentale.

Curieux comme ces pays-là sont lucides soudainement quand ils serrent la vis aux autres.



Star Ouars

mardi 1 mai 2012

Le salon de l’auto

Lipdub Rouge

1er mai, fête des travailleurs


Roger Langevin, sculpteur

DERNIÈRE HEURE



Le salaire minimum augmente dès aujourd’hui de 0,25$ l’heure à 9,90$, soit une hausse de moins de 2,6%.

J’espère que cela ne mettra pas en péril la hausse de la rémunération des grands dirigeants d’entreprises.

1943-2012


Jean-Guy Moreau, extrârdinaire!

Montréal vue du sol


Les premières fleurs printanières.

lundi 30 avril 2012

La soirée ne fait que commencer


Venise sur le fast-forward

Venice in a Day | Joerg Niggli (2012)

Via Laughing Squid, qui présente aussi un film tourné au Parc national de Yosemite, si vous n’êtes pas écœuré de ces films en accéléré qui nous montrent des paysages à couper le souffle sous des cieux magnifiques et des voutes étoilées à peine croyables, comme d’habitude...

Carré rouge

Pour tenter de mettre fin à la grève étudiante, la ministre Beauchamp a annoncé [entre autres] l’instauration d’un mécanisme de remboursement proportionnel au revenu (RPR). [...]

Il faut rappeler que le RPR a été conçu par l’économiste Milton Friedman en 1955 avec comme objectif explicite de «dénationaliser (…) l’industrie (sic) de l’éducation», ce qui veut dire diminuer, voire abolir, le financement public de l’éducation pour la financer plutôt par des prêts, c’est-à-dire par l’endettement personnel.

C’est la tendance qu’on suivi l’Angleterre et l’Australie après l’instauration du RPR. Initialement, il s’agissait de rendre une première hausse des frais de scolarité acceptable en pelletant le problème en avant sous forme d’une dette à rembourser après les études. Rapidement, cependant, les universités et le gouvernement ont profité de l’existence de ce mécanisme pour augmenter à répétition les frais de scolarité. En 1998, la Grande-Bretagne pratiquait la gratuité scolaire; plus tard, en 2012, les frais atteignent près de 15 000$ par année, et l’endettement étudiant moyen est passé de 26 000£ à 54.000£, c’est-à-dire environ 84 000$.

Sur le RPR et l’assurance-qualité
Eric Martin, le blogue de l’IRIS, 17 avril 2012

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Nombre d’étudiantes et d’étudiants découvrent maintenant que le monde de la marchandise n’en est pas un qui écoute. Il ne parle ni ne discute: il ordonne. Ses mots et ses phrases sont ceux de la propagande. Les gouvernants exécutent ses diktats, et envoient la police et ses matraques mater les récalcitrants qui osent élever leurs voix contre l’inquestionnable marche de la machine. La valeur, les voitures, l’information doivent circuler en continu, les gens doivent tenir leur poste et se taire. La croissance infinie a besoin que l’on installe partout l’esprit de l’égoïsme, de la concurrence, de l’opportunisme, de la méfiance. Silence, on accumule!

Il est normal que la grève choque notre société. Elle est la réplique aux mensonges qui enserrent nos vies et nos pensées. Une réplique à ceux qui réduisent la liberté à sa dimension égoïste, une réplique à la démocratie formelle qui fait de nous les spectateurs du pouvoir exercé en notre nom, une réplique à ceux qui veulent qu’on transforme notre temps, nos vies, la culture, l’art et la beauté en marchandise sans qualité. Autrement dit, elle est une réplique aux mensonges qu’on se raconte en faisant semblant d’y croire.

Faire taire les cadavres
Le blogue de Marc-André Cyr, Voir, 16 avril 2012

Les deux liens qui précèdent proviennent d’un commentaire à cette lettre au Devoir.

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L’état de la société, quand on le mesure à l’aune des notions d’égalité, de solidarité et de transparence, notions à la base de la Révolution tranquille, n’en finit plus de se dégrader. L’écart entre les riches et les pauvres se creuse, et cela, dans la quasi-indifférence. Quelques écervelés dénoncent, ces jours-ci et de temps à autre, les inégalités et les injustices, mais la rumeur s’apaise sitôt née. Et nous passons à autre chose. C’est à peine si nous nous souvenons du discours des indignés de Montréal et d’ailleurs, discours dénonçant le fait que 1.% des citoyens accapare la plus grande partie de la richesse du monde, laissant aux autres – 99 % de la population – l’immense chance de se partager ce qui reste. Et nous devrions remercier ces richissimes bourgeois de nous si bien traiter, de nous si bien gouverner, d’être si généreux. C’est ainsi que l’élite politique et économique mine la force du peuple en le déshéritant, en le spoliant et en lui faisant croire que tout cela est naturel ou normal.

Pour les Gabriel, Martine et Léo de ce monde
Sonya Morin, lettre au Devoir, 30 avril 2012

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Même André Pratte se plaint de la tyrannie de la minorité.
Sauf que lui, bien sûr, ne parle pas du 1 %...

Mon beau garage

Un blogue consacré aux garages. Et oui.

Barack et ben



Bref, si on n’avait pas assassiné ben Laden, Obama aurait dû, afin de mousser sa candidature, mettre en scène la mort du terroriste, quitte à dissimuler son cadavre et à le faire disparaître sans laisser de traces. En le jetant à la mer, par exemple.

Ingénieux.

Je n’y aurais pas pensé moi-même.

Vic Quelquechose

Quelqu’un sait-il comment prononcer le nom de famille du ministre fédéral de la Sécurité publique, l’honorable Vic Toews?

Doit-on prononcer «Touze», «Tove», «Tèsse», «Tayès», «Twève»?

D’après moi, ça doit être «Taze».

Savez?

Comme dans taser...


dimanche 29 avril 2012

Revue de la semaine

















Les étudiants continuent de marcher.

La police est aux aguets.

Jean Charest ne plie pas.

Pendant ce temps, Patrick Roy attend toujours un appel.

Un nouveau spectacle, le 546ième, du Cirque du Soleil. 


Déclic



Étonnantes photos des archives Kodachrome, prises vers 1940. Sur le blogue de Pavel Kosenko.

DERNIÈRE HEURE


Bah! ce n’est pas la première fois que les libéraux battent lâchement en retraite!

Le dalot-lama



Le dalaï-lama est beaucoup trop modéré. Il oublie de féliciter le gouvernement de Stephen Harper aussi pour sa caution donnée à la torture.