samedi 9 juin 2012

Victoire!


Un repli de l'élitisme, du sexisme et de la pollution.

Contrairement à ce que John James Charest disait, le Québec en sort gagnant!

vendredi 8 juin 2012

Schtroumpfez la hausse des droits de schtroumpf!


Un site propose un pastiche des Schtroumpfs qui se retrouvent en pleine contestation sociale. En attendant que John James Charest, notre incorruptible premier ministre, prenne la crise qui secoue le Québec au sérieux, rions un peu.

Même si c’est en grinçant des dents…

Proulx déçu


Maintenant, on devrait obtenir une injonction pour l’obliger à aller à son cours.

Il y a une expression populaire pour ce genre de comportement. Il me semble que ça rime avec «Proulx déçu»…

DERNIÈRE HEURE


Décidément, le Québec, sous John James Charest, s’est rétréci comme une peau de chagrin. Voilà-t-y pas que notre intègre premier ministre n’hésite pas à dire que ceux qui manifestent contre le Grand prix de formule 1 nuisent à tout le Québec.

Wow!

Je ne savais pas que «tout le Québec» n’était constitué que des chaînes hôtelières multinationales qui placent leurs profits à l’étranger, des agences d’escorte ou de mannequins, et de la rue Crescent.

Même Bob-la-Job voyait plus grand que ça…

Le plan B de Michelle Courchesne



Fluctuat nec mergitur



À son voyage inaugural, Denis Coderre a malencontreusement frappé un iceberg.

L’iceberg a coulé...


jeudi 7 juin 2012

DERNIÈRE HEURE


Jacques «Billeneuve», avec son nouveau crâne rasé tout frais, a dispensé des conseils très avisés aux étudiants québécois, lui qui passe ses grandes journées à s’abreuver de l’actualité d’ici, quel que soit l’endroit où il crèche à la surface de la planète, de préférence dans un pays à la monnaie forte.

Il leur a dit de retourner à l’école! Sage conseil venant de quelqu’un qui, pour autant que l’on sache, n’est jamais allé à l’université et qui, s’il y est allé, n’a jamais eu à la payer.

Il a eu le culot de dire que les jeunes québécois «ont passé leur jeunesse sans que leurs parents leur dise non» et cela, selon lui, explique pourquoi il y a tant de gens dans les rues qui «passent [leur] temps à se plaindre».

Alors qu’est-ce qui explique qu’il y a, toutes proportions gardées, autant de jeunes de 40, 50, et même 60 ans qui protestent dans les rues?

Peut-être que tout ce monde-là en a contre les gosses de riches de tous âges qui gagneraient à cesser de postillonner sur la cuillère d’argent qu’ils n’ont jamais réussi à retirer de leur grande gueule.

Dilemme


Mais enfin que l’opposition réfléchisse un peu…

Si Michelle Courchesne part, qui va être incapable de régler la crise étudiante? Une telle montagne d’incompétence, ça ne trouve pas sous le pas d’un cheval.

À propos, quelqu’un a-t-il des nouvelles de Line Beauchamp?


Avertissement aux esprits mal tournés: Je parlais de l’incompétence; pas du cheval.

DERNIÈRE HEURE


Remarquez, on comprend un peu François Legault et Pauline Marois.

Avec la tête qu’ils ont, ils sont prêts à changer avec n’importe qui…

mercredi 6 juin 2012

Le long souffle du printemps érable

Laure Waridel, via Voir

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Depuis plus d’une décennie, certains diront trois, de longs hivers rigoureux nous avaient comme endormis. Sous les bourrasques du libre marché, les priorités de la société ont été renversées. La croissance économique est devenue une fin en soi, au profit d’une minorité, plutôt qu’un moyen d’épanouissement individuel et collectif comme le promettaient tant d’économistes depuis la Seconde Guerre mondiale. Si nous pouvions jadis croire à cette utopie, il est aujourd’hui évident que nous nous sommes trompés. L’augmentation des inégalités, l’appauvrissement de la classe moyenne et la multiplication des crises sociales, environnementales et économiques sont les symptômes d’une crise devenue systémique. Nous savons que le roi est nu, mais le mensonge persiste.

De manière insidieuse, nous sommes devenus les variables d’un marché en tant que « ressource humaine », « producteur de biens ou de services », « investisseur », « consommateur » et « bénéficiaire ». Pour faire rouler la machine du consommer-jeter-consommer-jeter, si profitable à l’économie dominante, il faut des ressources. Toujours plus de ressources matérielles et humaines au moindre coût économique possible.

Ce « moindre coût » a pourtant un prix, tant environnemental que social. En économie, on parle d’externalités. Dans ce mot fourre-tout se trouve un ensemble de problèmes pouvant être générés par le modèle économique dominant : la pollution de l’air, de l’eau et du sol, la précarité et les pertes d’emploi, les maladies physiques et mentales (dont les dépressions et les suicides), les changements climatiques, la pauvreté des travailleurs à faibles revenus, la perte de biodiversité, etc.

Pour résumer la chose simplement, le système économique et politique dominant privatise les profits et socialise les coûts. Cette façon de faire a mené les États comme les ménages à des records d’endettement, et ce, non seulement sur le plan économique, mais aussi sur le plan social et environnemental.

Crise sociale - Le long souffle du printemps érable
Laure Waridel, Le Devoir, 6 juin 2012

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À propos...

Le changement climatique, la croissance de la population mondiale et les dégâts causés à l’environnement pourraient mener à l’effondrement de l’écosystème de notre planète en quelques générations, a averti un groupe de chercheurs mercredi dans la revue scientifique Nature.

[...] Pour y remédier, ils évoquent plusieurs solutions, notamment arrêter tous les modèles de croissance non durable et de gaspillage des ressources naturelles, soulignant que l’effondrement n’est pas inévitable.

Le « point de non-retour » pourrait être atteint d’ici 100 ans
AFP, La Presse, 6 juin 2012

Qu’a à dire Amir?


Hier soir, Amir Khadir, le député de Québec Solidaire, a été arrêté alors qu’il participait à une marche pacifique dans les rues de Québec. Les policiers avaient déclaré la manifestation illégale et ont décidé de prendre les marcheurs en souricière. L’un après l’autre, ces derniers ont été appréhendés, ligotés avec des menottes en plastique et forcés de monter à bord d’un autobus, lequel – pas de chance – devait s’adonner à passer par là.

Lorsqu’on a demandé au porte-parole de la police québécoise pour quelle raison les prévenus avaient été entravés ainsi, on a répliqué que c’était pour leur protection, afin qu’ils ne soient pas blessés… au cas où les flics auraient décidé de les tapocher?

N’empêche, aujourd’hui, M. Khadir a défendu son geste en dénonçant encore une fois l’iniquité de la loi 78.

Quelques voix lui ont reproché son manque de jugement. Il y avait longtemps qu’on ne les avait pas entendues, celles-là…

On a remarqué entre autres celles de Robert Dutil, ministre de la Sécurité publique et de Christine St-Pierre, ministre de la Culture, de proches collègues par les temps qui courent.

Là où le bât blessait, c’est que Pauline Marois, avec son petit carré rouge, aurait pu profiter d’une belle occasion de se taire.

Drame familial

mardi 5 juin 2012

DERNIÈRE HEURE


François Legault, qui est encore plus discret dans la crise actuelle que Pauline Marois, vient de faire une rare apparition publique. Il prédit la victoire de son candidat lors de l’élection partielle d’Argenteuil.

Ce qui est sûr, par contre, c’est qu’il a bien choisi son slogan, lequel démontre à quel point il est connecté sur la réalité du Québec.

Elle s’appelle pas Line

Alors que le gouvernement de John James Charest, qui avait été mis en place pour tenir le Québec tranquille, se trouve désormais devant un constat d’échec patent, on est en droit de se demander quelle est l’alternative.

Évidemment, si ce n’est le gouvernement actuel, les électeurs peuvent toujours faire appel à l’opposition pour prendre le pouvoir. Cette opposition, dirigée par Pauline Marois, que fait-elle? Où est Pauline?

En ce moment, alors que le gouvernement s’enlise dans la crise actuelle, on pourrait s’attendre à ce que la chef de l’opposition – et peut-être future chef du gouvernement – attaque férocement son adversaire affaibli. En tout cas, c’est ce que je ferais à sa place. C’est ce que lui ferait si les rôles étaient inversés, certainement.

Alors que fait Pauline? Qu’attend-elle pour lever le flambeau de la contestation et profiter de cette vague de fond qui menace les assises du gouvernement libéral, néo et ancien? A-t-elle des scrupules? Est-elle malade? Lui manque-t-il quelque moyen pour se faire entendre? Est-elle mal conseillée? Est-elle accaparée par un tourbillon de cocktails tous plus tendance les uns que les autres?

On finit par se demander quel est le nom du chef de l’opposition tant on l’entend peu.

Est-ce que c’est Line? Non, c’est pas Line!…

lundi 4 juin 2012

La vengeance sort des puits

Autrefois, c’était la vérité qui sortait du puits. Maintenant, la margelle est au service de la matraque.

François Dumontier, président du Grand prix du CAnada, a annoncé hier que la journée portes ouvertes, tenue dans le cadre de la compétition de formule 1, était annulée. Remarquez, ce n’est pas une grosse perte pour lui. Il s’agissait d’un événement gratuit auquel étaient conviés tous les amateurs de «courses de chars», ce qui donnait l’occasion à ces derniers de visiter les puits de ravitaillement, de contempler les bolides et d’achaler les pilotes pour des autographes.

L’événement étant annulé, cela économise les débours relatifs à la chose, permet aux pilotes de se reposer une journée de plus et rassure les écuries qui ne verront pas des meutes de quidams tourner autour de leurs fortunes sur roues. Bref, lorsque M. Dumontier affirme annuler la journée portes ouvertes «à regrets», il ne regrette pas tant que ça et ça lui évite des dépenses.

Par contre, l’annulation va sans doute décevoir les amateurs de ce genre de chose, qui pourront alors déverser leur fiel sur les étudiants à cause desquels ils se voient privés du seul événement lié au Grand prix qui fût à portée de leur bourse.

Calcul intelligent de la part de M. Dumontier: dresser les moins fortunés – la majorité des gens, en fait – contre les associations étudiantes – pas plus fortunées, d’ailleurs. Une petite vengeance mesquine, quoi, qui recevra sûrement l’aval des copains du régime qui, de toute façon, seront sans doute assis dans la loge d’honneur pendant la compétition.

Finalement, il n’y a pas que des voitures de course qui sortent des puits; la vengeance aussi. Mais une vengeance mesquine et manipulatrice.

Une petite vengeance libérale, quoi…

La vie en Rozon

Gilbert Rozon, le sympathique amuseur public, a décidé que, pour le bien commun de la métropole, et sans aucun regard pour son profit personnel, il allait rencontrer les organisations étudiantes. En effet, il espère, grâce à cette démarche, les persuader de ne pas perturber les festivals qui vont commencer ces jours-ci et qui vont se succéder sans interruption de la fin du printemps jusqu’au début de l’automne.

N’ayant à cœur que le bon plaisir de ce peuple montréalais pour lequel il s’est constamment dévoué corps et âme au fil des ans, cet ami très proche de Rrraymond Bachand, notre bien-aimé et impeccablement intègre ministre des Finances, veut faire sa modeste part afin d’assurer le bonheur des gens.

Il ira donc tendre un rameau d’olivier et demander aux leaders étudiants d’être responsables et raisonnables, et de ne pas perturber le déroulement des événements et réjouissances qui seront inaugurées par le Grand prix de formule 1*, le week-end prochain.

Cette initiative de la part de notre grand philanthrope national est d’autant plus louable que, il y a une douzaine de jours, il avait affirmé à la télévision cAnadienne que les étudiants grévistes étaient irresponsables quant à leurs moyens de pression et déraisonnables dans leurs revendications.

Il ne fait aucun doute dans notre esprit que cette démarche, totalement désintéressée de sa part, sera très bien reçue par les organisations étudiantes.


*À ce propos, il ne nous appartient nullement de signaler que la Convergence des luttes anticapitalistes (CLAC) organise un grand rassemblement, à 17 h le 7 juin au coin des rues des Seigneurs et Notre-Dame, afin de perturber le cocktail d’ouverture du Grand prix de Montréal. Aussi passerons-nous cela sous silence.

dimanche 3 juin 2012

Anachronisme


Quelle était l’expression que Pierre Falardeau avait utilisée à l’endroit de Claude Ryan, à l’époque? « Salut pourriture »?

Je ne m’en souviens plus exactement.

Le matin du jour de la peinture