mardi 20 août 2013

Ciboles de symboles


Le gouvernement Marois, prétendument québécois, a lancé une autre initiative qui lui permettra de faire encore marche arrière, question de démarrer la prochaine session parlementaire sur le même pied que la précédente.

Au programme, cette fois, c’est la question des symboles religieux que la fine équipe veut faire interdire dans les institutions publiques. Donc, pas de crucifix, d’étoile de David, de croissant, de poignard sikh, de tête d’éléphant ni de patte de poulet dans les administrations gouvernementales.

On entend déjà les hauts cris qui vont invoquer quelque charte des droits et libertés étrangère pour affirmer qu’une telle initiative risque d’être discriminatoire. Je ne vois pas pourquoi. 

Après tout, vous avez déjà eu l’idée de prier dans les bureaux du fisc? Bon… mauvais exemple… 

Vous avez déjà eu envie de recevoir la communion dans une succursale de la SAQ, même si on y trouve du vin? Ou de faire pardonner vos péchés devant la valideuse de loterie? Ou de faire baptiser, communier et marier le petit dernier dans la salle d’attente de l’hôpital? 

En plus, on pourrait aller au bout de cette pensée, et dire que les symboles religieux n’ont pas leur place non plus dans les institutions bancaires, entre autres. Quoi de plus public, en effet?

D’une certaine façon, l’interdiction des symboles religieux dans tous ces cas serait logique. À moins, bien sûr, que les églises, synagogues, mosquées et autres temples enregistrés ou incorporés acceptent d’implanter des guichets automatiques chez eux.

D’ailleurs, connaissant les religions organisées comme je les connais, ce seraient probablement des guichets pour dépôt seulement.

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