dimanche 29 septembre 2013

Du chêne au bois clair


Selon Jacques Duchesneau, l’opportuniste numéro deux de la Coalition avenir Québec, il semble que le fait de consommer une drogue illégale fait automatiquement d’une personne un complice actif du crime organisé. Dès lors, les gestes de cette personne devraient être considérés avec une extrême suspicion. Ce sophisme a été proféré à l’endroit de notre représentant à New York, M. André Boisclair, ex-chef du Parti québécois, dont on se demande ce qu’il faisait là (dans les deux fonctions susdites).

On se rappellera que M. André Boisclair avait admis, à l’époque, avoir consommé de la cocaïne, puisque c’était de notoriété publique dans certains milieux (hum! hum!). Personnellement, j’en ai toujours douté. En effet, la cocaïne avait cette réputation de rendre plus fébrile, voire plus efficace, et M. Boisclair m’avait toujours donné l’impression de plutôt être un consommateur d’opium. Mais comme, en politique autant qu’ailleurs, le mensonge va de soi, allez donc savoir...

Pour en revenir à l’affaire Duchesneau-Boisclair, je ne suis pas partisan de la dro-droite (opposée à la gau-gauche), mais je pense que le rapprochement de M. Duchesneau a certes du bon, en ce sens qu’il va susciter un surplus de méfiance à l’endroit des politiciens qui se droguent. Peut-être même cela va-t-il pousser les électeurs à ne pas les soutenir lors de futurs scrutins.



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