mercredi 4 décembre 2013

Corée du tort


Transparency International (TI) est une ONG qui lutte contre la corruption gouvernementale. Son dernier palmarès donne un indice de ladite corruption au sein de 177 pays. Sans surprise, les pays occidentaux – là où se trouve le plus d’argent – sont ceux qui sont le moins corrompus, exception faite, bien entendu, de la Grèce et de l’Italie, deux États dans la dèche.

C’est à croire que la corruption a horreur du fric…

Pas de surprise non plus au bas du classement. Les États faillis sont les plus susceptibles de voir fleurir la corruption; des pays comme la Somalie ou l’Afghanistan. Remarquez, j’ai toujours pensé que la corruption servait surtout à déjouer les mesures de contrôle des gouvernements.

Apparemment, j’étais dans le champ.

Également au rang des mauvais élèves, on compte la République démocratique populaire de Corée. Évidemment, compte tenu du fait que les Occidentaux déplorent constamment le manque d’ouverture de ce pays, on se demande un peu comment TI a pu faire pour donner une estimation juste de la situation là-bas. A-t-on mené des entrevues constructives auprès de Kim Jong-un? A-t-on espionné les fonctionnaires? A-t-on mandaté la firme KPMG afin d’étudier les dépenses de l’État?

La question demeure ouverte, mais une chose est absolument certaine: ce pays est un des plus corrompus de la planète.

Et il a toujours tort!



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