samedi 21 décembre 2013

Chemin de Damas II


Certains ont été intrigués par le titre de mon article d’avant-hier «Chemin de Damas», en rapport avec ce qu’il convient maintenant d’appeler l’affaire Mourani.

D’abord, on s’est demandé en quoi le débat sur la charte de la laïcité avait rapport avec le conflit actuel en Syrie. D’autres, m’ont poliment indiqué que Mme Maria Mourani était d’origine libanaise et non syrienne.

En fait, le titre faisait allusion à la légende de Paul de Tarse, telle que relatée dans les écritures, plus précisément dans les «Actes des apôtres», un des livres du Nouveau testament. En résumé, Paul – ou Saul, selon son nom juif – était un zélote de la foi hébraïque qui persécutait les hérétiques chrétiens. En chemin vers la ville de Damas, il eut une vision – la première d’une très longue série – qui le jeta en bas de son cheval, vision au cours de laquelle lui apparut le Christ lui-même.

Il fut alors converti sur-le-champ et se mit à prêcher la nouvelle foi, entre autres par le biais d’une pléthorique correspondance, connue sous le nom «Épitres de saint Paul», dont l’assommante lecture permettait d’étirer inutilement le temps consacré à l’acte de propitiation de la messe, si populaire auprès des chrétiens. Tout au moins des quelques pratiquants qui restent.

Bref, le titre que j’ai employé était purement symbolique et quelque peu ironique, puisqu’il renvoyait à une notion hautement religieuse.

Comme vous voyez, la laïcité a tout de même du bon.


Paul de Tarse krissant le camp en bas de son cheval

vendredi 20 décembre 2013

DERNIÈRE HEURE




Oui, grave dernière heure qui nous apprend que la sécurité collective du CAnada est compromise par l’incurie gouvernementale.

Le chic et le chèque



Il y a au moins une chose de bien quand Rob Ford fume du crack: on ne l’entend pas.

jeudi 19 décembre 2013

Chemin de Damas


Foudroyée par son injuste expulsion du Bloc québécois, Maria Mourani a en quelque sorte connu son chemin de Damas.

En effet, en s’éveillant entourée des mauvaises herbes bordant ledit chemin, elle a réalisé qu’elle n’était soudainement plus souverainiste du tout. À l’opposé de Jacques Parizeau qui en était descendu, elle est montée, encore chancelante, dans le train du fédéralisme. Jetant le bébé avec l’eau du bain, elle estime désormais que la Charte cAnadienne des droits et libertés (sic) est plus à même d’assurer la protection de l’identité québécoise.

Oui, oui, cette même Charte qui a miné la loi 101 au point de lui retirer toute sa force incitative, de sorte que la culture française au Québec poursuit son inexorable déclin.

L’annonce de Mme Mourani a bien entendu lancé quantité de spéculations quant à son avenir en politique. Bien qu’elle n’ait mentionné aucune velléité de se présenter pour l’une ou l’autre formation fédéraliste, je suppose qu’il s’agira soit du Parti libéral du CAnada (PLiC) ou du Nouveau Démocratic Party (NDP).

Choix difficile, tellement les deux se ressemblent et n’en ont rien à cirer de l’identité québécoise.

mercredi 18 décembre 2013

On parle de Montréal!



Lors d’un événement récent qui réunissait les maires des principales villes européennes, le maire de Zürich a profité de son passage au micro pour saluer l’élection du nouveau maire de Montréal, Denis Coderre. Heureusement, un membre du projet GAPPA a mis la main sur cet extrait qui, curieusement, avait échappé à tous les grands médias.

C’était l’bon temps!





Oui, c’était le bon temps. À l’époque, au sortir des 30 glorieuses, et en conséquence plus particulièrement de la Révolution tranquille au Québec, la situation de la classe laborieuse s’était grandement améliorée. Il faut dire que, durant cette période suivant la guerre, l’économie avait été grandement stimulée et que, en Occident, il s’agissait surtout de détourner les travailleurs du discours de gauche émanant de l’Union soviétique.

Bref, le capitalisme sauvage – pardon, le néo-libéralisme – dut faire des concessions afin de garder la mainmise sur les rapports socio-économiques. C’est alors qu’on a connu des programmes avantageux – l’assurance maladie, entre autres – et des lois syndicales faisant en sorte que le rapport de force était désormais plus équilibré devant l’omnipotence du grand capital.

Au moment de la chute du socialisme en Europe de l’Est, le filet social de là-bas a volé en éclats; et le nôtre a commencé à fondre comme un cube de sucre dans l’eau chaude. Les lois syndicales ont été les premières à passer à la trappe. Désormais, plus le droit de faire la grève sans assurer de services essentiels; plus le droit de faire la grève si ça dérange quelqu’un; oh et puis, tant qu’à faire, plus le droit de faire la grève. Les programmes sociaux ont progressivement disparu ou ont été rognés à l’extrême. Ainsi il en été de la sécurité d’emploi et de l’assurance-chômage – qu’il faut désormais appeler assurance-emploi.

Aujourd’hui, le capitalisme sauvage – je veux dire le néo-libéralisme (décidément, je suis incorrigible) – s’attaque aux régimes de retraite. Les employeurs ne veulent plus y contribuer, et les gouvernements non plus; tout au moins au niveau municipal, s’il faut en croire le duo les Denis-Régis. Voilà que le gouvernement fédéral emboîte le pas et affirme tout de go que les gens devront maintenant envisager de contribuer à des régimes de retraite privés, puisque le CAnada ne peut se permettre de bonifier les régimes de retraite existants, selon le ministre des Finances actuel, M. James Michael Flaherty dont «l’état de santé rend la voix faible et rauque», selon le quotidien La Presse.

L’attitude du gouvernement fédéral s’est heurtée à l’opposition des gouvernements provinciaux, y compris celui de l’Ontario.

Même l’Ontario! C’est tout dire!

lundi 16 décembre 2013

Bon Gesca







Comme vous avez pu le constater, je suis un lecteur assidu de La Presse. Pas parce que j’endosse les idées véhiculées par sa page éditoriale, rassurez-vous. Mais si je ne faisais que prendre mon information dans des publications orientées à gauche, vous me diriez que je suis de mauvaise foi, biaisé et – bien entendu – abreuvé de paranoïa socialisss. Alors, lorsque vient le temps de mettre en évidence les travers actuels de notre belle société libre-échangisée, je m’en remets le plus souvent aux publications mainstream pour me documenter. Question d’honnêteté intellectuelle et surtout pour prouver que le jupon bourgeois dépasse toujours.

Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais il y a 6 mois, toujours dans La Presse, le chroniqueur maison Pierre Foglia s’était dressé en grand défenseur de son employeur. Il en avait même encensé la tolérance en disant qu’on ne lui avait jamais indiqué de ligne éditoriale, pas plus qu’on n’avait censuré le moindre de ses papiers. On a toujours en mémoire que sa sortie avait soulevé quelques propos, nulle part plus acides que sur le présent blogue.

Curieusement, depuis, je constate un phénomène étrange, lequel – j’en suis absolument certain – n’est en rien lié à cette histoire.

Auparavant, chaque nouvelle chronique de M. Foglia était fièrement annoncée en «première page» du site de La Presse. Depuis plusieurs semaines, il faut partir en chasse et effectuer une recherche sur ledit site afin de trouver les écrits du chroniqueur. Je ne dis pas qu’il a été mis sur la touche, bien entendu, mais tout de même, à force de ne plus le voir mis en évidence, j’avais commencé à craindre qu’il fût malade.

Mais qu’on se rassure: il est toujours là, même s’il n’y est plus vraiment.

dimanche 15 décembre 2013

Le disque de Noël 2013

Procurez-vous Lou Skannen chante Noël, un incontournable pour la période des fêtes!

Que ce soit pour vous, pour offrir en cadeau, ou les deux, rien ne rend aussi bien l’esprit de la saison que ce disque qui enchantera votre réveillon.

En vente dans tous les bons Wal-Mard.