vendredi 3 janvier 2014

L’ombre du Levant


On avait oublié Ariel Sharon depuis qu’il avait été terrassé par un accident vasculaire cérébral en 2006. Certains pensaient même qu’il n’était plus de ce monde. Mais en fait, il restait en vie, quoique grandement diminué. Or, voici qu’on apprend que son état de santé s’est dégradé ces derniers jours au point où serait pratiquement moribond.

Inutile de revenir sur les faits marquants de sa vie, en particulier politique. Il ne faut jamais dire du mal des morts.

À plus forte raison si c’est la vérité.


jeudi 2 janvier 2014

Attaque à Volgograd


Au fil du temps, Volgograd en a vu d’autres. Allez voir ici.

mercredi 1 janvier 2014

DERNIÈRE DERNIÈRE HEURE

Rathika Sitsabaiesan

Le CAnada a poussé un soupir de soulagement – et le Québec aussi probablement – lorsque la nouvelle de l’arrestation de Mme Rathika Sitsabaiesan, la députée du Nouveau Démocratic Party, s’est avérée totalement fausse.

Il nous fait donc grand plaisir de confirmer que Mme Sitsabaiesan poursuit ses vacances au Sri Lanka en toute quiétude, d’autant plus qu’il semble ne pas y avoir, finalement, de machine de vidéopoker dans le bar de son hôtel.

DERNIÈRE HEURE



Les motifs de l’arrestation demeurent encore nébuleux à cette heure. Mais on a appris que la députée en question a été assignée à résidence, c’est-à-dire à son hôtel.

Fort heureusement, il y a des machines de vidéopoker dans le bar de l’établissement.

Vive nous, les Américains!



Allez, prenez ça en riant, quoi... C’est la nouvelle année, après tout.

Et puis, bonne chance pour 2014.

mardi 31 décembre 2013

Sotchi-se




Voici un extrait de l’entrevue accordée par le photographe Arnold van Bruggen à Nicolas Bérubé du quotidien La Presse. M. van Bruggen est allé faire un reportage à Sotchi en vue des prochains jeux olympiques. Il est à noter que l’entrevue s’est déroulée avant les attentats. Il est à noter aussi que, en bon Occidental, M. van Bruggen a vu tout ce qui clochait avec ces jeux à venir et, sans s’en rendre compte, critique bien plus large que le seul pouvoir à Moscou.

À preuve, goûtez l’extrait suivant. Pour un Montréalais autour de la cinquantaine, ce doit être du bonbon, quoiqu’un peu amer…

«Près de 52 milliards ont été investis, mais les gens du coin n'ont pas eu leur part du gâteau. L'argent est resté entre les mains des grands entrepreneurs proches du pouvoir. Le niveau de corruption est incroyable. Autour de Sotchi, les employés des Jeux olympiques construisent des villas luxueuses pour les officiels régionaux ou des gens du gouvernement […].»

Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha!

Est effrayante!


dimanche 29 décembre 2013

Alexandre le grand




Alexandre Paul, ce militant jusqu’ici inconnu de Greenpeace, est devenu une figure légendaire, surtout ici, au Québec, et même là-bas, au CAnada.

Il a été libéré par les autorités russes après un martyre de 65 jours dans les infâmes geôles – les plus brutales de la planète – de ce pays rétrograde et fermé, qui de surcroît foule aux pieds les droits de la personne, contrairement aux pays occidentaux et leurs amis.

En effet, le malheureux M. Paul avait tenté, avec plusieurs de ses héroïques compagnons, de monter sur une plateforme de forage dans l’Arctique et avait été arrêté avec eux par les garde-côtes russes, sans doute les plus brutaux de la planète. D’abord accusés de piraterie, puis de hooliganisme (méfait aggravé, chez nous), ils ont été jetés en prison.

M. Paul, pour sa part, y a passé 65 jours, nourri de soupe au chou et de restes de poissons qu’il cherchait si désespérément à protéger, avant d’être libéré par le gouvernement russe, l’un des plus brutaux de la planète, et rapatrié dans son pays d’origine.

Remarquons, que cela eût pu être pire.

Par exemple, M. Paul aurait pu avoir tenté de porter des secours à la bande de Gaza et, sans doute, plusieurs de ses compagnons n’auraient alors pas survécu à l’intervention israélienne. Ou encore, ils auraient pu s’en prendre à d’une installation yankee, et ils ne seraient certainement pas sortis de Guantanamo au bout de seulement 65 jours.

Nous saluons les militants de Greenpeace dont l'abnégation les encourage à choisir les bons combats à mener.