mardi 22 avril 2014

Les tonnes l'étonnent




Ben voilà autre chose. Le vérificateur général du CAnada se trouve étonné devant l’ampleur de la tâche.

En effet, il est question de scruter les dépenses des sénateurs. Or il paraît que l’herculéenne activité implique de consulter et d’analyser des tonnes de documents. Pourtant, la chose me semble plutôt aisée. Il suffit de commencer par les non-élus qui ont le plus dépensé, afin de trouver ceux qui ont le plus à se reprocher. Évidemment, me direz-vous, s’ils ont tous de quoi se reprocher à peu près à la même hauteur, cela ramène tout le monde à la case départ.

Pas vraiment.

Il suffit alors d’en piger quelques-uns au hasard, de vérifier leurs comptes de dépense de manière très serrée, puis de les punir en conséquence. Leur faire un brazage*, en quelque sorte. Pour ceux qui s’objecteraient à l’idée de piger des noms de manière aléatoire, une autre méthode pourrait consister à choisir les non-représentants qui ont la plus sale gueule; ça marche, d’habitude. Mais, dans le cas des sénateurs – des CAnadiens de surcroît –, je crois que laisser le hasard trancher serait une solution générant le moins d'hésitation.

Quant au vérificateur général, s’il est vraiment trop empoté pour faire son boulot, on n’aura qu’à lui prodiguer de l’aide. On pourrait, par exemple, engager des sénateurs à la retraite. Question fraude et détournement, ils sauront tout de suite où chercher.



* Du nom de l’ex-sénateur Patrick Brazeau qui, non content d’être un piètre athlète, était également un incapable et un croche, ce qui explique pourquoi il avait été nommé sénateur par Stephen J. Harper.

Aucun commentaire: