jeudi 10 avril 2014

Nébuleuse sécuritaire


Nous savons tous à quel point, depuis plus d’une décennie, la sécurité collective est devenue une obsession. La crise environnementale, la crise alimentaire, les crises économiques et les différentes épidémies ont toutes pris l’arrière-scène. Ce qui compte, depuis que les Stazunis ont semblé subir une attaque terroriste, c’est la sécurité, toute la sécurité et rien que la sécurité.

[NDLR : Le conditionnel est employé relativement au fameux onze-septembre simplement parce que la version officielle ne tient pas debout.]

Que la sécurité soit devenue une considération de premier plan pour les bourgeois, leurs pantins qui nous dirigent et les électeurs qui croient que l’assurance maladie est un complot communiste, on le comprend facilement. Jusqu’à maintenant, les présidents et les premiers ministres pouvaient toujours compter sur la force militaire, les mercenaires, la police secrète et celle qui l’est moins afin de garantir la sécurité de tous… ceux qui en valent la peine. Or voici qu’une récente déclaration de Barack Hussein Obama insinue un doute sur ce chapitre.

Selon lui, il devient important de réclamer plus de sécurité pour les soldats. Alors s’il faut protéger les soldats, qui va-t-on envoyer se faire péter la suce dans d’accueillantes terres étrangères?

On pourra toujours envoyer des civils. C’est pas ça qui manque.

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