mardi 1 avril 2014

Stade à balle


Croyez-le ou non, il y a encore des gens qui croient aux chances de voir renaître le baseball professionnel à Montréal. Incroyable, mais vrai!

Dernièrement, deux matchs pré-saison – c’est-à-dire sans aucune espèce d’importance – ont été présentés dans le somptueux et pérenne stade olympique de cette charmante bourgade. L’ampleur de l’assistance et son enthousiasme ont réchauffé le cœur des organisateurs de l’événement. Il n’en a pas fallu davantage pour qu’on y évoque le retour du sport nord-américain le plus ennuyeux de la planète.

À cette occasion, d’ailleurs, on avait invité certains ex-joueurs ou entraîneurs des Expos de Montréal, qui sont venus faire trois petits tours et un laïus afin de bêler dans le même registre. On a surtout remarqué la déclaration de Felipe Alou, «un Montréalais de cœur qui a épousé une lavalloise» selon les journaux, lequel s’est exprimé, comme tout anglophone follement épris de Montréal, exclusivement dans la langue de Shakespeare.

Hélas, une douche glacée a été administrée à tous ces doux rêveurs. La Planchette des conférences du CAnada (Conference Board of CAnada) a affirmé dans un livre que le retour du baseball majeur ne pourrait se faire dans les circonstances actuelles. Il faudrait que la ville se dote d’un stade au centre-ville. Oui, après un stade réservé au football cAnadien, un autre pour le soccer et un autre pour le tennis, il en faudrait un réservé au cricket nord-américain.

Pourquoi pas, au fond? On en a bien un réservé à rien du tout, même s’il nous coûte encore un bras rien que pour tendre une guenille au-dessus.

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