dimanche 22 juin 2014

Pas de poudre, pas de pot, pas de pape


Le pape Frankie Ier Berlingoglio a indiqué l’autre jour «qu’il fallait savoir dire non à toutes les drogues» sans exception, y compris à celles dites «douces».

Bref, pas de poudre, pas de pot.

Ce bon gros pape est même allé plus loin en affirmant que les légalisations de la marijuana, même partielles «ne produisaient pas les effets qu’on leur avait fixés (sic) sans compter qu’elles sont très discutables sur le plan législatif».

Curieux, on pourrait dire exactement la même chose des lois qui interdisent l’usage des drogues. Enfin, passons…

En outre, le pape a ajouté que «la drogue est un mal [NDLR: le grand mot était lâché!] et avec le mal on ne peut faire des concessions ou des compromis».

Curieux, moi je n’ai jamais entendu parler de poteux qui violaient des enfants. Peut-être Frankie devrait-il se garder une petite gêne et rester humble.

Au moins à moitié aussi humble qu’il prétend l’être.

Frankie Ier, dans les ruelles sordides,
préfère fumer son pot à la pipe à eau,
plutôt qu’au joint.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Le complément d'objet direct étant placé avant le verbe (effets), fixé s'accorde ici avec celui-ci (fixés). Le texte est donc correct.

Jack

Lou Skannen a dit…

Ah mais, le «sic» faisait référence aux effets. Oui, car on ne «fixe» pas des effets. On les espère, on les subit ou on les constate. Mais on ne les fixe pas.

On fixe une jolie fille – ou un bel homme, pourquoi pas? –, un vélo ou on «pogne un fixe». Mais on ne «fixe pas des effets»...

Hu! Hu! Hu!