mardi 12 août 2014

Radote et re-dette




Le premier ministre du Québec, M. Philippe Couillard (le nom est marrant) de Lespinay [non, non, je n’invente rien], a décidé de tenir le cap contre vents et marées. Pas question de remettre aux calendes grecques l’équilibre budgétaire, ce graal inaccessible pour tous les gouvernements, mais que le sien – si on peut appeler ce cloaque un gouvernement – sera le seul à atteindre.

J’espère que, vous au moins, n’êtes pas dupe. En fait, nos dirigeants se moquent de l’équilibre budgétaire comme d’une guigne. Ça les laisse totalement indifférents. Ce qui importe pour eux, c’est que leurs employeurs – les Desmarais, Péladeau et autres de ce monde – n’aient pas à débourser un sou et qu’ils continuent à engranger des profits monstres sur notre dos.

Car enfin, si la question du déficit et de la dette était aussi cruciale qu’on le dit, au point de menacer l’économie dans ses fondements mêmes, il suffirait de la rembourser. Avec quel argent? Mais avec les centaines de milliards que nos bons capitalistes ont accumulés. Si c’était si grave, ça ferait longtemps que ce serait réglé.

Mais ça ne l’est pas tant que ça, alors on essaie d’aller chercher le pognon où il n’est pas. Dans nos poches, par exemple. De cette manière, le peuple n’arrive même pas à rembourser les intérêts.

Et ces intérêts, à qui les doit-on? Ben à ceux qui nous disent de nous serrer la ceinture, voyons…

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