lundi 27 octobre 2014

PKP OPQ




Je savais que le Parti québécois «était dan’ marde», comme disent les Français – ceux d’ici, en tout cas –, mais je n’imaginais pas que ce fût à ce point. En fait, je tendais à croire qu’il s’agissait uniquement d’un creux de vague dû à un mauvais leadership récent – très mauvais, même –, mais que le pire était derrière cette formation politique. Or, il n’en est rien.
Voici qu’un récent sondage a découvert que Pierre-Karl Péladeau représente le vent d’espoir pour, non seulement le PQ, mais aussi le mouvement souverainiste dans son entier.
Bon. C’est un secret de polichinelle que je ne suis pas fédéraliste, pas plus que je me considère cAnadien. S’il fallait que – par exemple – le CAnada expulse le Québec avant de disparaître à jamais, il est évident que j’éprouverais un profond regret. Celui que la chose ne se soit point produite avant.
Mais que l’indépendance du Québec repose désormais sur les épaules d’un capitaliste grand-bourgeois, anti-syndicaliste, opportuniste et profiteur, cela me laisse plus que perplexe. Est-ce parce que les Québécois en sont véritablement réduits à si peu, ou parce qu’ils ne méritent pas mieux?

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