mardi 30 décembre 2014

Poutine en or

Barack Hussein Obama qui n'a pas l'air aussi crétin que son prédécesseur.


Depuis Richard Nixon, ancien président des Stazunis ayant pris une retraite anticipée, la norme économique dans ce pays est de considérer l'or comme de l'anti-dollar. En d'autres termes, ces deux biens se trouvent aux extrémités d'un jeu de balance. Quand la valeur de l'or monte, celle du dollar baisse, et inversement.

Afin de soutenir leur monnaie, les Yankees n'ont d'autre choix que de dévaluer systématiquement l'or, et aussi le pétrole. Ce dernier pour deux raisons. D'abord parce qu'ils sont de féroces consommateurs de ce produit, et donc un pétrole meilleur marché leur coûte moins cher. Ensuite, en abaissant le prix du pétrole – et des autres produits pétroliers – , ils privent ainsi la Russie d'une importante source de revenus. Ça lui fait les pieds, à celle-là, pour refuser chaque fois de rentrer dans le rang; c'était tellement mieux du temps du gros pochard Boris.

Mais les Russes, pas aussi crétins qu'on voudrait bien nous le faire croire, se sont mis au diapason du petit jeu yankee. Effectivement, le rouble a subi une sévère dévaluation cette année. Mais même si le prix du pétrole est maintenu artificiellement bas, ils ne se font pas payer en roubles. Pas fous. Ils exigent paiement de l'une de deux façons: en or ou en dollars stazuniens.

Comme la valeur du dollar est artificiellement maintenue, ils peuvent ainsi acheter de l'or sur les marchés afin de soutenir leur économie, et à un prix relativement bas. Pendant ce temps, en Occident, les économies s'échinent à se tirer dans le pied en essayant – de la mauvaise façon – de saboter l'économie russe.

Il y a un article intéressant là-dessus, juste ici.

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