samedi 11 janvier 2014

Souveraineté



La séparation? Pas étonnant!

Pas plus tard qu’avant-hier, Pierre-Karl Péladeau n’avait-il pas déjà parlé d’indépendance?

vendredi 10 janvier 2014

De l’eau dans le gaz

«.On ne peut pas seulement parler de barils disponibles comme le font les auteurs du manifeste, sans aucune analyse des coûts. À la colonne des revenus, il faut ajouter la colonne des dépenses. Or à Anticosti, les coûts estimés dépassent de loin les revenus potentiels. Il y a peut-être 40.milliards de barils en place, mais comme au Dakota, c’est environ 1,2.% qui est peut-être récupérable par les puits. On récolterait donc à 100.$/baril un peu moins de 50 milliards, en supposant bien sûr que la totalité de l’île serait exploitée. Cela demanderait au minimum 12.000.puits d’extraction qui ont un coût unitaire de 10.millions chacun, ce qui donne des dépenses de 120.milliards. Personne ne va suivre les promoteurs avec ces estimations largement déficitaires. Personne n’investira 120.milliards pour espérer récupérer 50.milliards de production..»

Marc Durand – Docteur, ingénieur en géologie appliquée, professeur retraité de l’UQAM [en réponse au manifeste de l’amicale de la chambre de commerce], Le Devoir, 10 janvier 2014

mercredi 8 janvier 2014

Many fesses


Onze personnalités québécoises – comprenez que l’expression désigne simplement des gens connus – ont signé un manifeste appuyant l’exploitation des ressources pétrolières au Québec.

Parmi ces personnages éclairés, on compte Monique Jérrrôme-Forrrget – ancienne ministre libérale aux talents aussi surévalués qu’invisibles –, Bernard Landry – ineffablement lui-même au mauvais moment –, l’expressif Joseph Facal – l’homme aux mille visages –, et surtout bien entendu nulle autre que Mme Françoise Bertrand – partie de mobilier des Chambres de commerce.

D’un commun accord, ils ont souligné l’utilité des ressources pétrolières afin d’assurer notre approvisionnement énergétique, nous qui, au Québec, sommes totalement démunis de toute source d’énergie quelle qu’elle soit en ce XXIe siècle où les gaz à effet de serre noircissent dangereusement le tableau.

Ce groupe sélect n’a pas manqué d’insister sur le fait que le Québec claque déjà des milliards de dollars pour acheter du pétrole extrait – et bien souvent raffiné – à l’étranger. Ainsi, avec ce raisonnement, les Québécois pourraient, grâce aux économies permises par l’exploitation de cette ressource, s’enrichir collectivement.

Alléchante perspective.

Avez-vous remarqué que, chaque fois que nous nous enrichissons collectivement, dans le meilleur des cas, ça ne nous rapporte jamais un sou? 

Je dis «dans le meilleur des cas» car, d’habitude, l’enrichissement collectif nous coûte la peau des fesses. Autant qu’une fuite de pétrole brut dans un golfe quelconque, fût-il du Mexique ou du Saint-Laurent, allez donc savoir.


Québécois moyen menacé par une avalanche de pétrodollars (allégorie).

mardi 7 janvier 2014

In-Kerry


Aveugle, dur de la feuille, dysphasique et impotent, tel apparaît le secrétariat d’État yankee, à l’image de son armée.

Ou peut-être tout ceci n’est-il que la manifestation d’une totale incurie au sein de l’hyper-puissance.

lundi 6 janvier 2014

DERNIÈRE HEURE


Deux activistes, à la mine particulièrement patibulaire, ont interrompu une présentation donnée devant la Chambre de commerce de Vancouver.

Non mais, regardez-moi celui-là à l’avant-plan.

Quelle sale gueule!

Derniers arrivés...

Site web du Devoir, 05/01/14


Des immigrants originaires d'Afrique orientale, pour la plupart, sont descendus dans les rues de Tel-Aviv afin de manifester contre les injustices dont ils sont victimes. Entre autres, ils dénoncent la discrimination sur le plan professionnel et blâment l'État hébreu qui traite les demandes de naturalisation avec beaucoup trop de lenteur.

Les nouveaux venus trouvent qu'Israël les traite mal? Ils devraient voir comment ce pays traite ceux qui étaient là avant...