samedi 6 septembre 2014

De quoi être fier

« Lorsque le nouveau pipeline sera en activité et que la ligne 9B opérée par Enbridge amènera du pétrole jusqu’à Montréal, pas moins de 1,4 million de barils de brut de l’Ouest couleront chaque jour vers le Québec. La province deviendra ainsi, et ce pour tout le siècle à venir, la plus importante plaque tournante de la production pétrolière albertaine. »

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Et les bélugas? 

Photo: Steve Snodgrass, Wikimédia 

Selon la juge [qui a rejeté la requête déposée par des groupes environnementaux afin de bloquer le début des travaux de forage à Cacouna], il est tout simplement «alarmiste» d’affirmer, comme le font les spécialistes des bélugas, que les forages pourraient imposer à cette population «un préjudice irréparable» en accélérant le déclin de l’espèce. La Cour estime en contrepartie que «le retard dans les travaux» serait de nature à causer «un préjudice économique» à TransCanada, une entreprise dont le chiffre d’affaires avoisine les 10 milliards de dollars.

CACOUNA 
Les ingrédients de la controverse 
Alexandre Shields, Le Devoir, 6 septembre 2014

Erratum




Comme ne tarderont sans doute pas à l’expliquer certaines personnes proches du pouvoir à Québec, la photo ci-dessus peut porter à confusion sur le plan de l’interprétation.

Tout d’abord, il est essentiel de bien comprendre qu’il ne s’agit nullement d’une accolade, contrairement à ce que des esprits mal intentionnés ont pu laisser entendre. En fait, il s’agit d’un malencontreux accident, conséquence d’un geste odieux perpétré par une personne dénuée de scrupules.

L’histoire se déroule dans un modeste restaurant où messieurs Charest et Accurso – qui ne se connaissaient du reste pas du tout – prenaient leur repas sur le pouce, pressés, l’un comme l’autre, de retourner au travail afin de mieux servir la population. Or voici qu’un individu mal intentionné, dont l’identité n’a pu être établie hors de tout doute – mais qu’on soupçonne fortement d’appartenir au Parti québécois – a appliqué au passage de la colle sur la tempe de M. Charest tandis que ce dernier achevait son frugal repas.

Immédiatement, en tant qu’homme à l’hygiène de vie irréprochable, il s’est précipité aux toilettes afin de se débarrasser de la substance. Dans son empressement, il n’a pas vu une autre personne, aux comportements sanitaires tout aussi impeccables que les siens, sortir des toilettes à toute vitesse afin d’aller payer son addition.

Les deux hommes se sont ainsi malencontreusement heurtés et M. Accurso est demeuré collé à la tempe de M. Charest pendant un bon moment. Heureusement, un peu d’eau chaude apportée de la cuisine eut tôt fait de libérer les malheureux de leur fâcheuse position qui a imprimé sur leurs augustes traits des grimaces de douleur que d’aucuns, certainement pas sympathiques à leur cause, ont interprété comme des sourires.

Ça prends-tu du maudit monde pareil!

vendredi 5 septembre 2014

Unité ou uniformité?



Ce cher bon gros Stephen J. est allé, encore une fois, se mêler de ce qui ne le regarde pas et s'est fait aller le divin clapet en faveur de l'unité du Royaume-Uni (quel pléonasme!) et contre la séparation de l'Écosse.

Sauf que, tel qu'on le connaît, lui, ce n'est pas tant l'unité qui l'intéresse, comme l'uniformité.

Quand ce n'est pas l'uniforme.




jeudi 4 septembre 2014

Promesse en tas




Beau sens politique de la part d’un des candidats pressentis à la succession de l’illustre Pauline Marois! Et quelle façon de se réserver du capital politique pour l'avenir!

Pas plus tard qu’hier, Bernard Drainville, «Monsieur Charte» (ou est-ce «Tarte») lui-même, a déclaré qu’il ne tiendrait pas de référendum au cours d’un premier mandat.

Ça promet! Ce n’est même pas élu et ça fait déjà dans son froc.

mercredi 3 septembre 2014

lundi 1 septembre 2014

Montréal vue du sol