samedi 1 novembre 2014

Le conflit et les intérêts


Sans doute avez-vous entendu parler de l’actuelle saga parlementaire mettant en présence Pierre-Karl Péladeau (PKP), golden boy de notre cher et bienveillant Quebec inc. (sans accent parce que c’est presque toujours en anglais) et tous les autres partis de l’Assemblée nationale.
En effet, le parti au pouvoir (PLiQ) et les autres, dont ma CAQ, ont lancé une véritable campagne afin de soulever des doutes quant à la moralité de la candidature de PKP en tant que chef du Parti québécois. Puisque M. Péladeau est propriétaire d’un empire de presse, on craint dans les hautes sphères – et au sein de ma CAQ – pour la liberté journalistique.
Bref, on souligne le conflit d’intérêt que représenterait ce genre de situation.
Certes, les fédéralistes cAnadiens ont droit à leur constante petite paranoïa. C’est leur privilège plein et entier et ça leur donne bonne conscience quand vient le moment de fouler au pied les principes de liberté et de démocratie.
Mais il y a un autre conflit d’intérêt dont on ne parle jamais, concernant ce cher PKP, que l’on reconnaît facilement à son petit air intelligent. Et ce conflit-là, devrait faire réfléchir les indépendantistes sérieusement.
Michel Nadeau a été le numéro deux de la Caisse de dépôt et placement. On s’en fout un peu, sinon pour dire qu’il ne parle pas à travers son chapeau quand il s’agit d’aborder les faits concernant les questions financières. Les projections, c’est une autre histoire, évidemment, mais passons. Un article qu’il a publié dans la revue Forbes intitulé «Comment Vidéotron a sauvé Quebecor» expliquait, entre autres choses, que, aujourd’hui, Vidéotron apporte 75% des revenus de l’entreprise dirigée par PKP.
Or – et je suis sûr que vous ne l’avez pas oublié –, les télécommunications sont régies par le CRTC, un organisme fédéral très strict. Vous croyez vraiment que M. Péladeau va, un jour, se mettre Ottawa à dos pour une bête question de politique?
Entre l’avenir de son peuple et celui de son fric, j’ai l’impression qu’il n’hésitera pas longtemps. 



vendredi 31 octobre 2014

Niouspique



Si on le laisse faire, le gouvernement cAnadien va criminaliser la «glorification des actes terroristes». Une autre bêtise bien dans son genre.
En effet, quel meilleur moyen de convaincre l’ensemble de la population de l’infondé sous-tendant ce genre de discours que de le laisser se ridiculiser sur la place publique? Dès lors qu’il tombera sous le coup d’un tabou, il en gagnera en valeur subversive. C’est le ridicule qui tue, et non pas le secret; bien au contraire.
Et puis, quelle sera la prochaine étape, après que tout ce qui déplait au CAnada sera banni du discours? Que, en d’autres termes, sera abolie la liberté de parole? Le crime par la pensée?
Dites donc, vous êtes bien sûr que vous êtes en démocratie dans ce pays? Vu de l’extérieur, en tout cas, je n’en suis pas si sûr…






jeudi 30 octobre 2014

Volte-face du PLiQ!




Le ministre de la Santé, le discret et mesuré Gaétan Barrette, s’apprête à faire une volte-face majeure sur la question de la énième réforme de la santé, laquelle va encore ruiner un peu plus un autre fleuron du filet social québécois.
Pourtant, son projet bénéficiait d’un appui important au sein de la population. En effet, près de la moitié (46 %) approuvent l’abolition des Agences de la santé, lesquelles ont été totalement ineptes lorsqu’il s’est agi de doter chacun d’un médecin de famille ou de désengorger les urgences. Paradoxalement, la population a connu de plus en plus de difficulté à obtenir les services auxquels elle a droit en santé à partir du moment où le nombre de gestionnaires dans ce secteur a explosé.
En gros, 42 % de la population approuve la réforme que le docteur Barrette veut instituer. C’est quand même un fort taux d’approbation, quand on considère que la plupart des gens n’ont absolument aucune idée en quoi consiste le projet. Bref, le gouvernement du PLiQ avait confiance que la chose allait passer comme une lettre à la poste. La seule opposition attendue venant de quelques organismes représentant les malades. Bref, le vent dans les voiles…
Mais voici que la communauté anglophone vient de tuer le projet dans l’œuf. En effet, cette minorité s’oppose farouchement à ce qu’on touche à ses institutions, aussi a-t-elle fait savoir que la réforme Barrette était inacceptable en l’état. Ainsi, je suis à même de prédire sans l’ombre d’un doute que le gouvernement Couillard (le nom est marrant!) va exécuter une volte-face impressionnante dans ce dossier. À la rigueur va-t-il l’amender de manière à lui donner des allures de statu quo.
On est au CAnada, après tout…

mercredi 29 octobre 2014

Air CAnada (air connu)


Un autre jugement de la cour suprême vient de confirmer le français comme une langue de seconde zone au CAnada.

En effet, des résidants de la région d’Ottawa, mais néanmoins francophones – on est toujours étonné de constater qu’il en reste – avaient déposé une plainte auprès du commissaire aux langues officielles – un poste généralement réservé à un individu totalement émasculé – parce qu’ils n’avaient reçu de service de la part d’Air CAnada qu’en anglais.

Le transporteur, ayant été d’abord condamné à payer des dommages-intérêts pour avoir violé la Loi sur les langues officielles, a interjeté appel. La cause s’est finalement rendue jusqu’en cour suprême, laquelle a statué qu’effectivement la société avait violé ladite loi, mais comme le délit avait été commis sur un vol international, elle ne pouvait être condamnée à payer les personnes lésées, la chose étant contraire à la Convention de Montréal régulant les voyages aériens internationaux.

Bref, Air CAnada devra adresser une lettre d’excuses aux plaignants, mais elle n’aura rien à débourser.

Il lui faudra néanmoins affranchir correctement l’enveloppe. À moins qu’elle invoque son insolvabilité chronique et décide de laisser la lettre à sa réception afin qu’on puisse venir la ramasser.

mardi 28 octobre 2014

Chaudes recommandations


Le PLQ, véhicule politique favori des corrupteurs

Brian Myles à la Commission Charbonneau
Le Devoir (abonnés), 28 octobre 2014

GRC menottée


lundi 27 octobre 2014

PKP OPQ




Je savais que le Parti québécois «était dan’ marde», comme disent les Français – ceux d’ici, en tout cas –, mais je n’imaginais pas que ce fût à ce point. En fait, je tendais à croire qu’il s’agissait uniquement d’un creux de vague dû à un mauvais leadership récent – très mauvais, même –, mais que le pire était derrière cette formation politique. Or, il n’en est rien.
Voici qu’un récent sondage a découvert que Pierre-Karl Péladeau représente le vent d’espoir pour, non seulement le PQ, mais aussi le mouvement souverainiste dans son entier.
Bon. C’est un secret de polichinelle que je ne suis pas fédéraliste, pas plus que je me considère cAnadien. S’il fallait que – par exemple – le CAnada expulse le Québec avant de disparaître à jamais, il est évident que j’éprouverais un profond regret. Celui que la chose ne se soit point produite avant.
Mais que l’indépendance du Québec repose désormais sur les épaules d’un capitaliste grand-bourgeois, anti-syndicaliste, opportuniste et profiteur, cela me laisse plus que perplexe. Est-ce parce que les Québécois en sont véritablement réduits à si peu, ou parce qu’ils ne méritent pas mieux?

dimanche 26 octobre 2014

Bolduch-bag



La question qui resterait alors à clarifier, advenant que notre cultivé et éclairé ministre de l'Éducation obtienne les pouvoirs auxquels il aspire de tout son cœur, par ailleurs très pur, serait de savoir quelles écoles il voudrait mettre sous tutelle.

Pas celles qui ont trop de livres, toujours?