vendredi 15 mai 2015

Vol de remords



Non, il ne s'agit pas de ce genre de vol. Il n'y a pas eu de drone militaire yankee détourné pour faire en sorte que le périmètre de la Maison-Blanche a été bouclé. En fait, c'est tout bêtement parce qu'un Californien faisait évoluer un drone, totalement inoffensif faut-il préciser, quelque part à Washington D.C. (prononcer «d'ici») que les services secrets se sont précipités, craignant pour la sécurité personnelle du président, lequel se trouvait au même moment à Camp David, à une centaine de kilomètres de là.

Un bon point pour la paranoïa yankee et un autre pour le sens de l'humour, ou à tout le moins de la dérision, que cela suscite en nous.

Quand on songe que l'exécutif aux Stazunis (i.e.: le président Baraque O'Bama), par l'intermédiaire de bases opérationnelles sises au Nevada, commande toute une flotte de drones qui font pleuvoir la mort au Proche et Moyen-Orient, et dieu sait où ailleurs dans le monde, on constate à quel point la mauvaise conscience a développé un sentiment de peur au sein de ce pays.

Mais attention! Ne vous laissez pas emporter par des conclusions hâtives. Cela n'a rien à voir avec des remords. Par contre, cela a tout à voir avec la crainte de recevoir le balancier en pleine poire un de ces jours.

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