samedi 30 mai 2015

Sans Bugingo? Bingo! (suite)


UQAM avant la tempête



On a appris, dernièrement, que l'UQAM – peut-être jalouse des autres institutions d'enseignement supérieures de langue française à Montréal – songe de plus en plus sérieusement à se lancer dans un important projet de construction.

On se souviendra que, depuis 1998, l'université n'avait plus complété de tels projets, pas depuis la finalisation du pavillon PK – c'est pas une blague, c'est comme ça que s'appelle l'édifice abritant les sciences de la Terre; PK pour Président-Kennedy.

Pour ma part, j'applaudis des deux mains à cette initiative. Le prestige d'un établissement d'enseignement tient davantage à son parc immobilier qu'à sa contribution à l'avancement du savoir, la qualité de son enseignement ou la rigueur de sa gestion. Quand on est une université d'envergure, il faut avoir des édifices qui en mettent plein la vue.

Or justement, selon toute évidence, l'administration de l'UQAM a remarqué, dans son secteur, un grand édifice abandonné – ou peut-être n'a-t-il tout simplement jamais été complété – et qui se trouve par conséquent en piètre état. Apparemment, les gestionnaires de l'institution de haut savoir ne savent pas trop les raisons qui sous-tendent ce triste état de fait et ils pourraient choisir d'utiliser ce désastre urbain comme point de départ de leur prochaine idée de grandeur.

Et puis, si ça foire lamentablement, il leur sera toujours possible de hausser les frais de scolarité. C'est déjà dans l'air, de toute façon.

vendredi 29 mai 2015

Cuba et caquet bas



 C’est une façon de ravaler ses propres mensonges que de retirer un pays de la liste des États soutenant le terrorisme. C’est aussi une façon d’admettre que, pendant plus de un demi-siècle, on s’est gouré sur toute la ligne, tant sur le fond que sur la façon de se comporter sur la scène internationale.
Désormais, Cuba cesse d’être sur la liste noire des Stazunis. On se prend à penser que d’autres nations pourraient ne plus y figurer éventuellement. Lesquelles? Ça, bien évidemment, nul ne pourrait s’avancer à le prédire.
Mais il est une question plus urgente que celle consistant à retirer des noms de ladite liste. Il faut se demander d’ores et déjà qui va remplacer Cuba. On sait que, depuis le début du XXIe siècle, les Yankees se cherchent désespérément des ennemis, ne serait-ce que pour continuer à financer leur complexe militaro-industriel, lequel, semble-t-il certains jours, donne l’air de contrôler le pays tout entier.
Là non plus, je ne me risquerai pas à énumérer des noms. Tout ce qu’on peut dire est que, côté vexillologie, les Portoricans poussent un soupir de soulagement. Ils ne craignent plus que des daltoniens les associent au terrorisme international.

Sacripangéa!


jeudi 28 mai 2015

Blair : which project?


Tony Blair, le sauveur de toutes les nations, ce brillant socio-démocrate qui eût fait pâlir l’étoile néo-libérale de Margaret Thatcher, avait été nommé, après qu’il eut fini de saboter l’indépendance économique du Royaume-Uni, «émissaire du Quartette [Stazunis, Russie, Union européenne et ONU] pour le Proche-Orient». En quoi consistaient ses attributions? La réponse était toujours restée floue jusqu’à aujourd’hui.
Pourquoi maintenant? Parce que M. Blair a remis sa lettre de démission en tant qu’émissaire «quartettien» affirmant qu’il «renoncerait à son rôle une fois accomplis ses engagements prioritaires». Or qu’aura-t-il accompli alors?
Rien.
Mais, pour ma part, je ne nourris aucune inquiétude quant à son avenir. Ayant ainsi prouvé sa totale innocuité en matière de crises internationales, il ne manquera sans doute pas d’occasions afin de faire valoir cette absence de talent tout à fait particulière.
Je l’imagine très bien, en ce moment même, assis à côté du téléphone, attendant sagement l’occasion de laisser pourrir un autre conflit.


mercredi 27 mai 2015

Braderie-Québec



 Ce fut une braderie formidable! Il y avait là du matériel de première qualité au prix de la ferraille. Et encore!
Heureusement, mon pote Nicolas m’avait mis au courant de la chose; j’en ai profité pour faire mes emplettes. Vous savez comment c’est: on a toujours besoin d’un petit quelque chose à la maison.
Pour une bouchée de pain, j’ai pu mettre la main sur une turbine couplée, un déclencheur multi-phasique, deux centrifugeuses lourdes et aussi – parce que c’est toujours utile – une bonne provision de plutonium enrichi, entre autres petits trucs.
Bon, évidemment, je n’ai pas tout gardé; je manquais un peu de place chez moi, surtout avec les centrifugeuses. Alors j’en ai vendu une bonne part, avec un profit ma foi assez conséquent.
Il faut dire que les Iraniens et les Nord-coréens ne sont pas regardants à la dépense.

Marrante visite papale


mardi 26 mai 2015

Harper sans peur


lundi 25 mai 2015

Sans Bugingo? Bingo!



Le célèbre journaliste François Bugingo, considéré comme un spécialiste des affaires internationales, a fait l'objet d'une enquête serrée de la part d'une de ses collègues. Isabelle Hachey du quotidien La Presse, a passé au crible la carrière du correspondant et en est venu à la conclusion que la plupart des hauts faits d'armes journalistiques de M. Bugingo furent inventés de toutes pièces, depuis le Rwanda jusqu'à la guerre en Lybie, en passant par tout le reste.

En plus d'être un journaliste dont l'éthique est aujourd'hui remise en question, M. Bugingo a été pendant un temps vice-président international de Reporters sans frontières, une succursale du département d'état stazunien. En outre, il a agi jusqu'à tout récemment comme porte-voix de l'Agence France-presse, débitant ainsi sans presque les retoucher les communiqués issu de cet organisme servant de canal de désinformation aux politiques néolibérales et mondialistes.

Pour l'instant, en attendant que la lumière soit faite sur cette affaire, M. Bugingo se retire «de la vie publique» et ne communique plus que par la bouche de son avocat.

Si – et il faut insister sur le conditionnel – les graves accusations portées contre lui sont fondées, M. Bugingo n'aura que suivi la ligne de pensée de ceux qui l'ont employé ou qui lui auront servi de modèle. C'est-à-dire mentir au public afin de faire avancer des intérêts particuliers.

Pas de quoi fouetter un chat.

En attendant, inutile de s'inquiéter: quelqu'un va prendre sa place.