samedi 18 juillet 2015

Couvrez ce cellulaire qu’il ne saurait voir




Enfin, les choses semblent vouloir s’ordonner toutes seules. Richard Martineau – «celui qui vit intellectuellement au-dessus de ses moyens», comme l’avait remarqué Dany Laferrière – aura désormais son émission à CHOI Radio X, à Québec. C’est une acquisition de taille pour le marché des médias de la Capitale Nationale, car – comme on sait – Richard Martineau n’a pas l’habitude de faire dans la dentelle lorsqu’il est question de professer une chose, puis son contraire, sur le ton de l’ineptie.

Les professionnels ont beau le mettre à la porte de chez eux, les gens bien renseignés – comme Dany Laferrière, justement – le tourner en ridicule et les étudiants se récrier devant ses foudres injustes, le personnage – sans doute exagérément imbu de lui-même – n’en a cure. Porté sur les coups de gueule à l’emporte-pièce qui s’inspirent généralement d’une connaissance plus qu’approximative de l’actualité, et bien entendu alimentés par une mauvaise foi manifeste, il cadrera parfaitement au sein de la faune de ses semblables qui sévissent sur les ondes «là où le fleuve se rétrécit».

Lui-même, d’ailleurs, a admis qu’il s'y sentait davantage dans son élément. N’a-t-il pas affirmé avec cette belle maîtrise de la langue qui l’a toujours caractérisé: «Je suis un gars qui fitte mieux là-bas»?

Bref, en matière de radio, il est plus à sa place dans les poubelles.

On serait porté à être, pour une fois, d’accord avec lui, ne serait-ce qu’à cause de l’odeur…

vendredi 17 juillet 2015

Veinards de Grecs


jeudi 16 juillet 2015

Campagne de recrutement


La Gendarmerie royale du CAnada, mieux connue sous le charmant acronyme GRC (prononcer : «grrrk!»), a lancé une campagne de recrutement. Apparemment, ses rangs ne suffisent plus à contenir la grogne populaire, d’autant moins qu’il semble poindre une vague résurgence du discours indépendantiste.

Alors, comme il ne manquera pas de désinformation à produire, de lieux à flamber, d’espionnage illégal à mener ni de manipulation d’opinion à ourdir en coulisse, il devenait nécessaire de faire appel à des renforts.

Pour ce qui est du Québec, qui est plus indiqué pour faire le sale boulot du CAnada qu’un groupe de collabos déjà convaincus, ramassés au sein de la population qu’ils seront censés garder à la botte de la couronne? C’est ce qui nous a donné la publicité ci-dessous.

Et bilingue de surcroît!



mercredi 15 juillet 2015

Donald trompe




Noyé dans la frénésie précédant le grand départ pour les vacances qui ne le sont pas moins, un événement de taille est demeuré relativement inaperçu au nord du limes de l’empire.

Peu d’entre nous ignorons que les Stazunis vont bientôt se trouver plongés dans une campagne électorale présidentielle. En ce moment, les candidats respectifs de chaque parti déclarent leurs intentions de se présenter à l’investiture de leur formation, dans l’espoir de devenir le prochain locataire de la Maison Blanche.

L’une des candidatures les plus remarquées – je ne puis employer le terme «prestigieuses» – a été celle de Donald Trump, le fameux milliardaire excentrique – pour ne pas dire carrément déjanté – dont les frasques alimentent la une des tabloïdes yankees depuis des années. Son principal mérite, à date, est de démontrer que n’importe quel illuminé peur devenir multi-milliardaire.

Je vis donc d’espoir.

Lors du discours annonçant sa candidature, M. Trump en a placé quelques-unes qui n’ont pas leur place dans un débat politique un tant soit peu relevé. Il s’est livré à une charge contre l’immigration en provenance du Mexique, affirmant sans sourciller que ce pays n’envoyait pas à l’étranger ses meilleurs éléments et que ces immigrants étaient composés en majeure partie de criminels et de violeurs. Mais peut-être pas tous, avait-il pris soin d’ajouter avec tout le tact dont il est capable.

D’ores et déjà, il s’est hissé au deuxième rang parmi les favoris du parti républicain. Vous savez, celui des forts en gueule, des maniaques du flingue et des partisans du bombardement à outrance. On peut néanmoins se demander quelle est l’utilité de la présence d’un tel énergumène dans une course à l’investiture. Elle est pourtant évidente. 

Le favori dans ladite course est John Ellis Bush, le frère de l’ex-président yankee George Walker Bush, aussi connu sous le charmant sobriquet de «Dubbya», tel qu’il aimait prononcer l’initiale de son deuxième prénom. Comme on connaît la grande intelligence qui fut prodiguée à cette génération de Bush, lorsque les fées se sont penchées sur leur berceau respectif, il incombait sans doute de donner un faire-valoir au dernier de la lignée afin qu’il apparaisse un peu moins – comment dire – hébété que son illustre frangin.

Je ne sais quel conseiller génial a suggéré de mettre en lice le remarquable Donald Trump aux côtés de qui n’importe quel abruti semble disposer d’une intelligence moyenne. En bref, aux prochaines élections, les Yankees auront le choix entre crétin et Clinton.

Je n’aurais jamais cru admettre un jour que, certaines fois, être cAnadien a du bon…

mardi 14 juillet 2015

Rebelote II



Le bon pape Frenchie II a encore fait preuve de son grand talent caméléonesque.

Après avoir été la caution religieuse de la dictature militaire qui s'est abattue sur les plus pauvres d’Argentine entre 1976 et 1983, voici qu’il rebelote en ayant le culot gigantesque de saluer les sans-terre du Paraguay.

Bah! Pourquoi pas, au fond? Jésuite un jour, jésuite toujours*!

Et puis, quand on est pape, l’important, c’est que le fric continue de rentrer.



*Quoi, vous ignoriez qu’il était jésuite? Peu importe. Ça me rappelle cette blague désopilante où un franciscains, un dominicain et un jésuite sont en train de souper. Et alors, la lumière coupe sans prévenir... Mais ce n'est peut-être pas le bon moment de la raconter.

lundi 13 juillet 2015

Ici ou là


Suis-je parti tout près ou très loin?

Enfin une photo qui révèle tout!

On n’est trahi que par les siens...