samedi 15 août 2015

Les deniers seront les premiers


La Bible, vraiment? Décidément, ces anciens conseiller conservateurs ont vraiment une morale irréprochable. Quel dommage qu’ils ne soient plus actifs en politique.

Par ailleurs, je me demande à quelle partie de la Bible il fait allusion. Ce doit être celle qui mentionne les 30 deniers, j’imagine.

vendredi 14 août 2015

Que dalle!




Ô rage, ô désespoir! Le farouche maire de Montréal, Denis «de poule» Coderre ne s'en est pas laissé montrer par des blogueurs à la petite semaine.

Hier encore, j'avais osé mettre en doute la résolution du premier magistrat montréalais dans sa prise de bec controuvée avec Postes CAnada. J'avais même osé prétendre que le bon maire finirait par prendre son trou afin de faire oublier l'incident à la suite de son coup de jolie petite gueule.

Eh bien pas du tout. En fin d'après-midi, ce cher M. Coderre a mis son casque protecteur, son dossard orange, ses bottes à bout d'acier et son air colérique de circonstance afin d'empoigner adroitement, le temps d'une photo, un marteau-piqueur, tout en profitant de l'occasion pour mettre en garde quiconque viendrait couler du béton dans sa ville sans sa permission.

Je désire présenter mes excuses au maire de Montréal pour avoir douté de sa détermination, une faute que je ne commettrai plus, jusqu'au moment – pas si lointain – où il finira bien par ravaler ses paroles.

J'espère seulement que, ce jour-là, ça ne lui causera pas d'aigreurs d’estomac.

jeudi 13 août 2015

Tout outré


Excédé par les méthodes de Postes CAnada, le maire de Montréal, nul autre que le sémillant Denis «de poule» Coderre, a décidé de prendre le taureau par les cornes.

Ravi de se voir servie sur un plateau d'argent une autre occasion d’agiter son clapet pour la galerie, il a décidé de faire retirer par les employés de la ville une dalle de ciment que le service postal avait posée dans le but d'y installer une de ces boîtes collectives qui sont censées remplacer les facteurs.

Le hic? Il appert que ladite dalle a été posée à l'entrée du parc de l'Anse-à-l'Orme. Écologiste comme pas un, le bon maire a senti son sang ne faire qu’un tour. Parions que toute l'affaire mourra au feuilleton et que, comme d'habitude, les autorités municipales finiront par plier l'échine devant la toute-puissance des institutions fédérales qu'elles adorent.

En attendant, ce cher Denis peut toujours se porter volontaire pour distribuer le courrier. Je me suis laissé dire que la marche est un exercice des plus salutaires.



mardi 11 août 2015

Pas les masques





Oh, là, là! La presse dans son ensemble fait ses choux gras avec cette histoire de répression politique à Cuba. 

En effet, des gens ont manifesté à La Havane contre l'incarcération de prisonniers politiques en portant des masques à l'effigie de Patraque O'Bama et se sont fait arrêter par la police.

Vous imaginez sans peine à quel point j'ai été outré de voir une telle atteinte aux droits les plus élémentaires. Jamais je n'aurais cru qu'un pays pourtant relativement ouvert comme Cuba eût pu s'abaisser à poser de tels gestes antidémocratiques. 

Sans compter que ma fibre civique a été carrément froissée. Je croyais qu'il n'y avait qu'à Montréal où on se faisait arrêter si on manifestait avec le visage masqué.

Ces Cubains, rien que des copieurs!

lundi 10 août 2015

Joue dure


Qui ne connaît Megan Batchelor, cette illustrissime journaliste de CBC œuvrant en Colombrie-Bitannique (oui, c'est voulu)?

Comme chacun sait, elle est une charmante jeune femme, possédant une silhouette avantageuse et est rigoureusement propre de sa personne. Bien pomponnée, elle ne déparerait aucune réunion d'une quelconque chambre de commerce, fût-elle avec pignon sur océan Pacifique.

Guindée comme un corset du XIXe siècle, on l'a envoyée faire un reportage sur un festival de musique local, une autre kermesse comme celles qui nous gâchent tous nos étés. Évidemment, dans un tel contexte, il faut s'attendre à ce que les spectateurs soient un tantinet irrévérencieux et même qu'ils prennent certaines libertés avec l'étiquette la plus rigoureuse, de même qu'il faut savoir réagir alors avec un certain détachement.

Or, Mme Batchelor a été approchée par un homme qui lui a appliqué un bec furtif sur la joue avant de prendre un égoportrait et de décamper sur le champ de foire.

Que pensez-vous qu'elle a fait? A-t-elle tenté d'intercepter le quidam pour lui demander son nom et plaisanter avec lui? A-t-elle pris le parti de rire d'un incident tout à fait anodin dans les circonstances? A-t-elle eu la présence d'esprit de porter un commentaire flatteur sur le bon goût de son fan du jour?

Pas du tout. «Secouée», pour reprendre ses termes, elle a senti que l'homme en question tentait d'interférer avec son travail. En conséquence, son employeur a déposé une plainte en bonne et due forme auprès de la GRC (prononcer «grrrk»), laquelle a immédiatement lancé un appel à la population afin d'interpeller le facétieux gus.

On en arrive à deux conclusions, quant à cette hallucinante chasse à l'homme. D'abord que, si Megan – prononcer «magane» – avait été bécotée par une femme, elle aurait vraisemblablement perdu connaissance. Ou alors, peut-être que… Enfin, passons. 

Et la seconde, c'est que Mme Batchelor porte visiblement un nom prédestiné.

dimanche 9 août 2015

Gerry jaune




Ça paraît difficile à croire, mais il semble, s'il faut se fier aux déclarations d'un sergent de l'Unité permanente anticorruption, que Gérald «Gerry» Tremblay, ex-maire de Montréal, était au courant du système de corruption qui a miné son administration. Non seulement savait-il parfaitement ce qui se passait, mais en en plus aurait-il lui-même participé activement aux magouilles de coulisse.

Ah ben flute de zut de zlute! Et moi qui croyais dur comme fer qu'il était le seul honnête et propre parmi tous les décideurs marrons – et pas du tout marrants – à l'hôtel de ville! 

Quelle déception…

Personnellement, j'aurais donné à Gerry le bon dieu sans confession tellement son air niais plaidait en faveur de son honnêteté. Pas tant parce que cette vertu eût pu être innée chez lui, simplement parce qu'il n'avait pas l'apparence de quelqu'un ayant le quotient intellectuel nécessaire pour être malhonnête.

En tout cas, il lui manquait celui de ne pas se faire prendre…