jeudi 3 septembre 2015

Constiptionnel


Ma CAQ a finalement fait connaître sa position constitutionnelle, après toutes ces années où elle a réussi – intentionnellement, selon son chef – à éviter soigneusement le sujet.

Apparemment, cette position était bien ancrée dans l'esprit des mirlitants (c'est voulu), mais, toujours selon François Legault, la population du Québec ne voulait pas en entendre parler. Or maintenant que la question est régulièrement abordée sur la place publique et que, donc, la population veut toujours qu'on l'évite, François Legault, avisé comme pas un et conséquent comme pas deux, a fait connaître la position de son parti.

Comme d'habitude ma CAQ veut le beurre et l'argent du beurre. Sa position constitutionnelle prenant le contrepied d'Yvon Deschamps, M. Legault a affirmé que lui et ses députés voulaient un Québec fort à l'intérieur d'un CAnada indépendant.

C'est ce qu'on appelle faire du neuf avec du rapiécé.

mercredi 2 septembre 2015

Colère Coderre




Quelqu'un, je ne sais trop qui, a déposé une plainte auprès du Service de police de la Ville de Montréal contre le maire Denis «de poule» Coderre à la suite de son geste d'éclat, posé le 13 août dernier, quand il a fait détruire une dalle de béton coulée par Postes CAnada au parc-nature de l'Anse-à-l'Orme.

On ne sait si cette plainte aura des suites, mais le cabinet du maire a refusé de faire des commentaires, ce qui laisse penser que le principal intéressé n'est peut-être pas très heureux de la tournure des événements. Comme il s'agit d'une plainte et qu'elle est de nature confidentielle, personne à cette date ne connaît l'identité du citoyen qui a ainsi décidé de prendre le taureau par les cornes. Ce mystère risque de perdurer encore longtemps.

En passant, Postes CAnada a décidé de déplacer son installation rue Angers, ce qui signifie «colères» en anglais.

Tout se tient.

mardi 1 septembre 2015

Chère Lucienne




C'est une grave erreur de s'imaginer, quand on le voit sortir par la grande porte, que le moustique déplaisant ne trouvera pas le moyen de rentrer par la fenêtre.

Chose que l'on savait peu, l'ex-ministre Lucienne Robillard présidait une commission dont le mandat était de revoir tous les programmes gouvernementaux du Québec. 

On se souvient qu'elle avait été ministre, entre autres de l'Éducation, sous Bob-la-Job, avec l'incroyable succès que l'on a pu constater depuis. Ensuite, après avoir été varlopée dans Chambly, elle avait fini par faire le saut en politique fédérale. Et pas n'importe où: dans la circonscription de Saint-Henri–Westmount (avec un «u»). En patois local, «Westmount» veut dire «là où le libéral est toujours élu, peu importe sa face». De là, elle a servi d'homme à tout faire successivement à Jean Chrétien et Paul Martin jusqu'à sa démission en 2008, sans doute lasse de ne pouvoir, confinée aux bancs de l'opposition, nuire autant qu'à la douce époque où elle disposait d'un certain pouvoir.

Bref, pas moyen de s'en débarrasser, puisqu'elle est de retour dans l'actualité. Sa commission a déposé dernièrement des recommandations. Deux d'entre elles ont retenu mon attention: privatiser la Société des alcools du Québec et continuer à subventionner à fond la caisse – sans jeu de mots – les écoles privées.

Fidèle à elle-même, Mme Robillard continue sur sa belle lancée libérale: vendre ce qui rapporte et bourrer d'argent public ce qui ne rapporte pas.

C'est rassurant de constater que certaines choses ne changent jamais.

lundi 31 août 2015

Ré(li)gion