samedi 5 novembre 2016

La fin du FNQ



Dans une chronique précédente, j'annonçais sans tambour ni trompette la création du Front national du Québec, mieux connu sous le charmant sigle de FNQ.

Son fondateur, Daniel Boucher, un ancien de l'Alliance cAnadienne, du Parti québécois et qui sait de quoi d'autre encore, a reçu une vigoureuse mise en demeure de la part de Marine Le Pen – la sœur d'Aviation et d'Armédeterre –, chef du Front National, le seul et authentique. Il semblerait que le grand frère français n'apprécie guère que des mouvements racistes et cocardiers osent se réclamer de sa philosophie politique.

Bref, M. Boucher a préféré céder de bonne grâce, se rendant aux arguments de ses semblables politiques, c'est-à-dire des menaces. Bon, ça aurait été rigolo de voir la droite se déchirer sur la place publique pour faire changement, mais le spectacle n'aura pas lieu.

Finalement, le FNQ va disparaître. À la place, on verra émerger l'Alliance nationale réformiste du Québec. Personnellement, je trouve que, comme nom, ce n'est pas très réussi. Avec son orientation politique, M. Boucher aurait pu choisir quelque chose de plus conforme. Comme – je ne sais pas – le Parti national socialiste des travailleurs québécois, par exemple.

Ça, au moins, ça a de la gueule, mon Dan!

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