lundi 26 décembre 2016

Bile et bilan

Voici venu ce moment de l'année où on a tous l'impression de se trouver dans une sorte de sas. C'est-à-dire qu'on se remet lentement du matraquage de Noël, en attendant d'en acquitter les dettes, et qu'on se prépare à l'autre fête, celle qui s'avoue d'entrée de jeu païenne, et qui marque le début de la nouvelle année.

Or qui dit début de la nouvelle dit également fin de l'ancienne. Évidemment, les médias de tout acabit vont se lancer dans le déballage de bilans afin de nous rappeler en quoi 2016 nous a marqués, processus qui incite inévitablement à espérer que 2017 nous épargne les mêmes affres.

Côté bilan, tout tient en trois mots: guerres, épidémies, catastrophes. Quant à ce dernier point, mentionnons tout de même que les catastrophes ont été de deux ordres: naturelles et anthropiques. Au nombre des premières, on peut compter par exemple les tremblements de terre. Les secondes comprennent, entre autres, l'arrivée au pouvoir de personnes ignorantes, incapables, narcissiques et imprévisibles, comme par exemple Donald Trompe aux Stazunis – tiens, quatre en un.

Oui, il faut souhaiter très fort que 2017 soit très différente de 2016. Mais, de vous à moi, croyez-vous sincèrement qu'il y a une toute petite chance pour ça?

N'y pensez pas trop pour le moment, Il sera toujours temps de se faire de la bile plus tard.


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