vendredi 3 juin 2016

Bryan Trompe


jeudi 2 juin 2016

Algarade

Le fils de Pierre Elliott Trudeau
Le 18 mai dernier, à Tawa, une foire d'empoigne a failli dégénérer à la chambre des communes, laquelle n'avait jamais autant mérité son nom.

Lors d'une mêlée de députés tentant de faire leurs intéressants pendant le débat concernant le projet de loi sur l'aide médicale à mourir, le premier ministre du CAnada, le fils de Pierre Elliott Trudeau, a donné un coup de coude à Mme Ruth Ellen Brosseau. Le geste était-il volontaire? On ne saurait en être sûr, mais le principal intéressé a présenté ses excuses à Mme Brosseau qui souhaite maintenant tourner la page sur cet incident ayant terni l'image du parlementarisme cAnadien.

Mentionnons tout de même que le coup porté à la députée du Nouveau Démocratic Party l'avait suffisamment secouée pour qu'elle manque le vote portant sur le projet de loi. Il est tout de même permis de relativiser cet inconvénient puisqu'elle avait déjà, par le passé, raté une élection générale dans son entier sans que pour autant elle n'en subisse le moindre inconvénient.

Souhaitons-lui tout de même un prompt rétablissement. À la rigueur, elle pourrait retourner se reposer quelque part dans ce Nevada qu'elle connaît si bien.

mercredi 1 juin 2016

mardi 31 mai 2016

L'autre gauche



Le Centre de prévention de la radicalisation est de plus en plus inquiet devant la multiplication d'incidents dus à des militants anti-embourgeoisement, en particulier dans le secteur Hochelaga-Maisonneuve à Morial.

Déjà, on ne peut cacher sa surprise en apprenant l'existence d'un truc aussi inutile qu'un organisme chargé d'empêcher la radicalisation. Ensuite, on ne peut que noter que, si un tel organisme était sincère dans sa démarche, il aurait quelques paroles senties à l'endroit de la radicalisation du néo-libéralisme dans nos sociétés.

Mais non, le CPR – pas bête – se contente de dénoncer ce qui ennuie ses bailleurs de fonds. Ainsi, cette histoire de méfaits anti-embourgeoisement a fait retentir la sonnette d'alarme. Désormais, le Centre s'inquiète de la montée en puissance de la gauche. Et il ne s'agit pas de la gau-gauche rassurante et tellement servile de Québec Solidaire ou du Nouveau Démocratic Party, bien au contraire. Le CPR l'a étiquetée «extrême gauche», la pire forme de radicalisme que l'esprit humain pût concevoir.

Oui, parce que, quand on s'inquiétait de ces jeunes paumés qui partaient se faire péter la suce au Moyen-Orient sous la bannière noire des fanatiques religieux du cru, on affectait de se tordre les mains d'angoisse, mais en réalité tout le monde s'en foutait passablement. Tandis que, maintenant, on observe les gestes posés par de véritables gauchistes. Il y a de quoi inquiéter.

Parce que, au fond, s'il devait advenir que les fanatiques religieux soient victorieux, là-bas ou ici, ça ne changerait rien d'essentiel en autant que les bourgeois soient concernés. Il faudrait peut-être qu'ils modifient leur façon de s'habiller en public, mais ils garderaient le pouvoir de contrôler les destinées des sociétés qu'ils ont saccagées. Tandis que, si la gauche finit par s'imposer, ils seront balayés.

Alors, même si les coups de pinceaux intempestifs et non désirés ne présentent pas une menace bien sérieuse pour la société bourgeoise et capitaliste à l'heure présente, qui sait sur quoi ils pourraient déboucher si on ne prend le soin d'étouffer dans l'œuf les velléités des authentiques gauchistes?

lundi 30 mai 2016

Conscience à l'écoute



Il existe une fondation stazunienne appelée «Appeal of Conscience»*. Son mandat, entre autres choses, consiste à honorer, chaque année, un dirigeant soutenant la paix et la liberté par la promotion de la tolérance, de la dignité humaine et des droits de l'homme.

Reconnaissant le rôle capital joué dans ces domaines, entre autres par la loi el Khomri attaquant les droits des travailleurs, par les détentions arbitraires, par le profilage racial et par l'agression armée aux dépens de la Libye, cette année le prix a été attribué à nul autre que le splendide représentant de la gauche, M. François Hollande.

Ça me rappelle un autre «prix bébelle» qui avait été donné à un type qui n'avait encore rien foutu en faveur de la paix.

Et qui n'a rien foutu depuis.




* Allez voir les tronches affichées sur ce site. Vous comprendrez tout de suite.

dimanche 29 mai 2016

Diplomatie musclée

Ça faisait moins de deux ans que Kevin Vickers n'avait agressé personne.


Le 26 mai dernier, on tenait à Dublin une cérémonie afin de souligner la mort de soldats britanniques lors de l'insurrection de Pâques 1916. Mentionnons au passage que près de la moitié de ces soldats «britanniques» étaient en fait des collabos irlandais.

Bref, il appert que les sensibilités en Irlande demeurent à fleur de peau sur cette question et que d'aucuns considèrent que rendre hommage aux suppôts de l'impérialisme britannique est un grave manquement à la mémoire des patriotes qui ont combattu pour l'indépendance de leur pays.

L'un deux, Stephen MacEoin, s'est levé et s'est avancé vers la tribune au début de la cérémonie en criant que cet hommage était une insulte. C'est alors que le sang de l'ambassadeur du CAnada en Irlande, Kevin Vickers, ne fit qu'un tour et qu'il a littéralement sauté sur le protestataire afin de le maîtriser.

Apparemment, les CAnadiens ne supportent pas que l'on s'en prenne au Royaume-Uni. De toute évidence, ils pourraient prendre exemple sur les souverainistes québécois: à un moment, il faut couper le cordon.