jeudi 12 janvier 2017

Pauv' Ti-Pou



Rendons hommage à M. Donald Trompe et à l'absence totale de son sens de l'ironie. Après avoir insulté les latino-américains, les immigrants, les minorités, les handicapés, les vétérans, les journalistes, la gauche – même caviar –, les femmes et, dernièrement, les services de renseignement, entre autres, v'là-t-y pas qu'il se plaint du traitement qu'on lui réserve et des mensonges qu'on diffuse à ses dépens.

Pour quelqu'un qui habite dans un gratte-ciel de 58 étages, il devrait pourtant être habitué aux retours d'ascenseur...

Quoi qu'il en soit, dans cette ambiance délétère de la passation des pouvoirs entre un président sortant de droite, inféodé à Wall Street, et un narcissique déjanté élu de droite, inféodé à Wall Street, où toutes les rumeurs et fausses révélations – entre autres quant au piratage russe des élections – font la une à répétition, un rebondissement s'est produit dernièrement. En effet, une autre nouvelle, probablement aussi fausse que les autres, est tombée sur la place publique. Selon elle, les services de renseignement russes – décidément, il n'y en a que pour eux! – auraient amassé des informations compromettantes sur la personne du futur président des Stazunis.

Vive réaction du principal intéressé sur Twitter, seule émanation provenant de sa tour d'ivoire de la 5e avenue à New York. M. Trompe s'est récrié vertement contre toute accusation à l'effet qu'il aurait subi des pressions – pour ne pas dire du chantage – de la part de Moscou. Son indignation fut à la mesure de ses outrances habituelles interpellant l'internaute en demandant: «Vivons-nous en Allemagne nazie?»

De une, mon Donald, le nazisme n'est pas exclusivement allemand. Il peut très bien émerger dans un autre pays; aux Stazunis, par exemple.

De deux, pas avant le 20 janvier.

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