mardi 8 août 2017

Think tank, 'sti!



Il y a environ un an, le gouvernement du fils de Pierre Elliott Trudeau, par la bouche de son ministre des Affaires étrangères, le charismatique Stéphane Dion, avait annoncé son intention d'honorer un contrat de vente d'armes à l'Arabie saoudite. Pour ceux que la chose avait surpris à l'époque, répétons que le CAnada est un pays exportateur d'armes, ce qui entache quelque peu son aura de pacifisme. Mais les affaires sont les affaires; et la propagande est ce qu'elle est.

Bref, la vente de blindés légers à l'Arabie saoudite, à propos de laquelle nous avions modestement offert notre commentaire à l'époque, est revenu par la bande hanter le gouvernement du fils de Pierre Elliott Trudeau. En effet, The Globe and Mail – un quotidien irréprochable puisqu'il n'est pas francophone – a signalé, la semaine dernière, que les blindés que le CAnada a vendus à Ryad avaient été employés pour réprimer des civils.

La ministre des Affaires étrangères, l'accorte Christia Freeland, lorsqu'elle a été interrogée sur la question, a tenté de surnager en vasouillant  que son ministère – donc pas elle – allait éclaircir la situation avec un «sentiment d'urgence».

Déjà, de une, parler d'éclaircir la situation, c'est presque traiter le Globe and Mail de menteur; ça, on s'en fout un peu. De deux, et ensuite quoi? Le CAnada voudra-t-il prendre des mesures de rétorsion à l'endroit des Saoudiens? Il faudra qu'il soit prudent, quand même; ils ont des blindés, maintenant…

Toujours est-il que le CAnada s'avoue «préoccupé» et qu'il chercherait à trouver une solution. Évidemment, il patauge. Mais soyons tout de même reconnaissant: il patauge beaucoup moins que si on ramenait Stéphane Dion aux Affaires étrangères.



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