samedi 16 septembre 2017

Changement tétanisé



D'ici un an, bande de petits veinards, vous aurez une autre chance de porter au pouvoir l'équipe du Parti libéral du Québec (PLiQ). En effet, de nouveau, vous aurez l'occasion unique de pouvoir fermer les yeux sur la corruption, l'incompétence et l'ineffable collaboration avec une puissance étrangère aux dépens de vos propres intérêts. Et pour ce faire, vous pourrez toujours vous jeter, tout vibrants de foi aveugle, dans les bras du chef incontesté, parce que représentatif de tous les travers libéraux, j'ai nommé Philippe Couillard (le nom est marrant).

Comme l'improvisation est mauvaise conseillère, surtout quand on ne veut écouter personne, M. Couillard (le nom est de plus en plus marrant) se prépare pour ces élections tant attendues en se présentant comme candidat du «changement profond» (sic).

C'est un abus de langage, car il n'y a dans son mandat aucun changement par rapport à ce qui est venu avant lui. Tendu dans la droite ligne (ou ligne de la droite) de son prédécesseur John James Charest, le chef du PLiQ n'a pas dévié d'un iota de la politique de braderie des intérêts nationaux mise de l'avant par son parti depuis le fameux Bob-la-Job, la petite chenille à lunettes qui aimait bien se coucher bidon en l'air devant le père du fils de Pierre Elliott Trudeau.

Le seul «changement profond» que le pouvoir libéral a jamais assuré fut une dérive par rapport à l'honnêteté et la droiture, lesquelles devraient accompagner la véritable défense des intérêts du Québec. À cet égard, parmi les chefs du PLiQ qui ont véritablement fait la promotion du bien commun – et non celui d'une minorité –, il faut remonter à Jean Lesage, lequel, lui au moins, n'était pas plus «croche» que les autres.

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