samedi 30 décembre 2017

Les poires et l’espoir

Voici que 2017 est presque terminée. Encore une fois, ceux qui ont réussi à survivre à l’année se prennent à espérer que la suivante sera meilleure. Il y a bien quelques endroits dans le monde où cela est peut-être conséquent. Mais à côté de tous ces lieux où les choses vont s’améliorant, combien d’autres voient-ils leur situation se détériorer de jour en jour?

Crises politiques en vue sur tous les continents, et même aux Stazunis avec l’enquête sur la collusion dirigée contre le clan Trompe. Possibilité d’une crise économique de l’envergure de celle de 2008; peut-être pas en 2018, mais son spectre point à l’horizon. Et tout cela sans compter les conflits régionaux qui menacent d’embraser telle ou telle partie du monde.

Imaginez seulement les conséquences de tout cela quand – c’est forcé – ça finira par arriver. Alors la foi en l’avenir, c’est bien joli, encore faudrait-il qu’elle repose sur l’esquisse d’une tendance vers l’amélioration. En l’état, rien ne permet d’y croire. Oui, je sais que ce n’est pas un langage à tenir à un tel moment de l’année.

Et je n’ai même pas mentionné vos prétendues élites qui ne se gênent pas pour vous bouffer tout ronds. Eh bien, faites comme elles. Pendant les festivités de fin d’année – ou de début de la prochaine, c’est tout comme – mangez des poires vous aussi. Ça console.

En attendant le retour d’ascenseur où vous boufferez du banquier avec son à-côté de politicien en sauce véreuse.

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