vendredi 21 juillet 2017

Frenchglish

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Fin 2014, la secrétaire générale de la Francophonie, au cours d'une de ses interventions, avait commis la bévue de répondre à la question d'un journaliste en anglais, ce qui avait renversé le ministre français des Affaires étrangères d'alors, M. Laurent Fabius. En effet, dans un monde où l'anglais s'impose de plus en plus aux dépens des autres langues, le cénacle du Sommet de la Francophonie demeure, pensait-on, le dernier bastion où la langue française est exclusivement présente. Ah! ai-je oublié de mentionner que la secrétaire générale en question était Michaëlle Jean (prononcer «maïkeulle djinne»)?

On sait depuis belle lurette que, au CAnada, le français était une langue de second plan qu'on ne sort de la naphtaline que pour les grandes occasions, comme quand des visiteurs occasionnels demandent à entendre la vieille tante jouer son air de piano.

Je dis «était», car désormais on constate que l'attitude cAnadienne à l'égard du français vient de passer au niveau supérieur. Supérieur pour le CAnada et inférieur pour le Québec, ainsi que pour tous les francophones.

Comme il est coutumier, les Jeux de la francophonie cAnadienne 2017 (11 au 15 juillet) avaient leur logo et leur slogan. Rien de mieux pour susciter un sentiment d'appartenance et de fierté envers sa langue et sa culture, n'est-ce pas?

Sans doute dans ce but, le slogan que les organisateurs ont retenu n'était autre que «Right fiers!». Pas mal, non? Voilà de quoi faire la promotion de la langue française à la mode cAnadienne. Et en plus, cela donne tellement envie d'appartenir à un pays aussi ouvert et tolérant.

Je suis sûr que les jeunes participants à ces Jeux ont très bien compris le sens du mot «right». Par contre, je m'interroge quant à savoir si certains d'entre eux, tout francophones soient-ils, ont demandé ce que voulait dire le mot «fiers», lequel ont-ils probablement prononcé «fear».



jeudi 20 juillet 2017

Astable à table


mercredi 19 juillet 2017

Payetteland



Le site internet ipolitics.ca a raconté que des accusations au criminel avaient été portées contre Julie Payette, en 2011. En effet, à l'époque la principale intéressée, qui vivait alors au Maryland, se serait livrée à des voies de fait au second degré sur une personne. Selon certaines sources non confirmées, la victime aurait pu être son conjoint d'alors, l'ancien pilote de chasse William «Billie» Flynn. Deux semaines après que la plainte a été déposée, le «processus judiciaire a été abandonné» sans que d'autres détails ne fussent divulgués.

Imaginez le choc que cette nouvelle a pu causer, particulièrement en ce moment alors que la candidature de Mme Payette a été retenue pour occuper le poste assez peu reluisant et totalement redondant de représentant d'un monarque étranger à la tête du CAnada [NDLR: il ne faut pas oublier que, si le premier ministre est le chef du gouvernement, en régime parlementaire, le monarque ou son représentant est, quant à lui, le chef de l'État].

Moi-même, j'en suis resté bouche bée, même si ça ne se voit pas sous mon foulard. En effet, une fois remis de mon étonnement, je me suis posé la même question que vous, sans doute: «Qu'est-ce que cette grande patriote cAnadienne foutait à vivre aux Stazunis?»

Avait-elle honte du CAnada? Trouvait-elle que ce pays sentait mauvais [NDLR: je ne saurais le lui reprocher; il y eut des moments où, en visite là-bas, j'étais bien content d'avoir un foulard afin de filtrer les miasmes]? Voulait-elle tapocher à loisir sans que ça se sache dans son pays de kollaboration?

Nous aurons peut-être la réponse bientôt. Entre-temps, nous en sommes réduits à conclure, à l'instar de la plupart des Québécois: «On n'en a rien à foutre!»


mardi 18 juillet 2017

Flic flop



Figurez-vous que les flics de Morial avaient été tellement dépassés par les événements entourant le printemps érable qu'ils s'en sont même pris à des militaires. Et pas n'importe quels militaires; des militaires cAnadiens. C'est vous dire à quel point ils étaient mal préparés pour faire face à l'insoumission généralisée régnant à ce moment dans la métropole du Québec.

Le 1er mai 2012, trois militaires en civil sortent du Manège des fusiliers Mont-Royal. Chemin faisant, ils croisent une manifestation étudiante. Quant à moi, je ne suis pas persuadé que les protestataires bénéficient de la caution morale des trois militaires en question, mais cela n'est pas du propos. Toujours est-il que, sur le passage de flics à vélo – vous savez, ces flics qui ne sont pas obèses –, l'un d'eux y va d'une remarque particulièrement cinglante voulant que les flics à vélo sont «moins cool» que leurs équivalents à moto.

Inutile de dire que, devant un tel étalage d'irrespect, le sang de nos brillants défenseurs de l'ordre, de la justice et du CAnada uni d'un océan à l'autre n'a fait qu'un tour. Il s'en est suivi une légère échauffourée au cours de laquelle l'un des militaires a subi une clé de bras et un autre a été jeté au sol.

Conséquemment, on comprendra que la cour a accordé, dernièrement, une compensation aux trois militaires pour les dommages moraux qu'ils ont subi, laquelle compensation totalise environ 12 000 $.

Dommage pour lui, Alexandre Allard n'était pas un militaire en civil.

lundi 17 juillet 2017

Blague à part (fin)

François 1er et Hassan Rohani, vieux potes

dimanche 16 juillet 2017

La touche cAnadienne


Blague à part (début)

François 1er et Hassan Rohani, vieux potes