samedi 12 août 2017

Plan B*



* «B» pour «Boucle-la!»

vendredi 11 août 2017

Novlangue 2.0

Le Department of Defense (DOD), aux Stazunis, l'équivalent du ministère des Armées dans un pays civilisé, vient de publier un rapport sur l'état de la planète et des risques que cela présente; pour les Yankees, à tout le moins. Si cela vous intéresse, le rapport est gratuit et disponible – en anglais seulement, bien sûr – sur le Web sous format pdf, entre autres.

Notons surtout le titre qui donne une idée des extrêmes auxquels la novlangue yankee en est rendue. On sait que, à partir du début des années 1990 et de la chute de l'Union soviétique, les Stazunis se sont retrouvés seule superpuissance au monde. Ah! ils étaient tout remontés, les Yankees, à cette époque!

Aujourd'hui, ils le sont moins et, ce qui est le plus étonnant, c'est qu'ils commencent à se rendre compte que leur temps est en train de passer. Évidemment, pas question pour eux de parler de déclin; surtout pas quand on a encore les moyens de faire sauter la planète au complet afin de la posséder. Non, l'expression admise, maintenant, pour parler du début de la fin est de décrire la situation actuelle de post-primacy world, c'est-à-dire d'un «monde post-suprématie». Joli, non?

Que l'on se rassure, toutefois, car le rapport suggère des solutions à ce qu'il n'ose pas appeler  le déclin de la puissance des Stazunis. En effet, ce qu'il propose, c'est d'en faire davantage. Davantage de budgets militaires, d'armes, d'espionnage, d'interventions, de bombardements, d'occupations et de déstabilisation. Et avec raison: ça a tellement bien réussi depuis une quinzaine d'années…

Je me demande comment on se sent dans un monde post-judicieux.

jeudi 10 août 2017

mercredi 9 août 2017

Trudeaumanie 2.0

Lorsque le père du fils de Pierre Elliott Trudeau est apparu dans le paysage politique cAnadien, les boîtes de communications ont fait un travail remarquable pour mousser sa popularité. Bains de foule, déclarations à l'emporte-pièce, jeunes femmes venant lui quémander un baiser, rien ne fut épargné pour convaincre tout le monde qu'il était à la fois beau, bon et très cher. Et le comble, c'est que ça a marché, à tel point que le phénomène s'est appelé la «trudeaumanie».

Si cela a fonctionné pour un, il n'y avait aucune raison que cela ne fonctionne pas pour deux. Alors, on s'est lancé dans la popularisation du fils de l'autre, mais sans les jeunes femmes en chasse – il était marié, quand même –, quoique cette dernière restriction fut bien la seule. En conséquence, présentement, on assiste au déballage d'une quantité de produits d'un goût douteux à l'effigie du petit bonhomme.

Ainsi, on apprend que des sous-vêtements arborant son visage sont sur le marché et qu'ils sont vendus 20,75 $ pièce. Tout de même, c'est le visage d'un premier ministre cAnadien qui se trouve dessus et on est en droit de se demander pourquoi le prix de détail est si bas. C'est tout simple: ils souffrent d'un défaut de fabrication. En effet, le visage du fils de Pierre Elliott Trudeau a malencontreusement été imprimé un peu trop haut à l'extérieur du sous-vêtement, et par-devant.


mardi 8 août 2017

Think tank, 'sti!



Il y a environ un an, le gouvernement du fils de Pierre Elliott Trudeau, par la bouche de son ministre des Affaires étrangères, le charismatique Stéphane Dion, avait annoncé son intention d'honorer un contrat de vente d'armes à l'Arabie saoudite. Pour ceux que la chose avait surpris à l'époque, répétons que le CAnada est un pays exportateur d'armes, ce qui entache quelque peu son aura de pacifisme. Mais les affaires sont les affaires; et la propagande est ce qu'elle est.

Bref, la vente de blindés légers à l'Arabie saoudite, à propos de laquelle nous avions modestement offert notre commentaire à l'époque, est revenu par la bande hanter le gouvernement du fils de Pierre Elliott Trudeau. En effet, The Globe and Mail – un quotidien irréprochable puisqu'il n'est pas francophone – a signalé, la semaine dernière, que les blindés que le CAnada a vendus à Ryad avaient été employés pour réprimer des civils.

La ministre des Affaires étrangères, l'accorte Christia Freeland, lorsqu'elle a été interrogée sur la question, a tenté de surnager en vasouillant  que son ministère – donc pas elle – allait éclaircir la situation avec un «sentiment d'urgence».

Déjà, de une, parler d'éclaircir la situation, c'est presque traiter le Globe and Mail de menteur; ça, on s'en fout un peu. De deux, et ensuite quoi? Le CAnada voudra-t-il prendre des mesures de rétorsion à l'endroit des Saoudiens? Il faudra qu'il soit prudent, quand même; ils ont des blindés, maintenant…

Toujours est-il que le CAnada s'avoue «préoccupé» et qu'il chercherait à trouver une solution. Évidemment, il patauge. Mais soyons tout de même reconnaissant: il patauge beaucoup moins que si on ramenait Stéphane Dion aux Affaires étrangères.



lundi 7 août 2017

Venez-y là

Voir l'article ici

Vous vous demandez avec raison ce qui se passe au Venezuela? Peut-être même étiez-vous plutôt sympathique envers la révolution bolivarienne qui y avait pris le pouvoir. Mais maintenant peut-être êtes-vous troublé par ce que les médias de la presse-titution nous montrent jour après jour.

En effet, d'un côté, il y a les «démocrates» qui veulent remplacer le président Nicolas Maduro par un bon bourgeois bien gras et riche. De l'autre, il y a la «dictature de gauche» qui n'en finit pas de réprimer tous ces braves gens. Remarquez, quant à moi, pour une fois que les gaz lacrymogènes voleraient dans la direction opposée...

Mais si les contestataires sont vraiment épris de démocratie, pourquoi n'attendent-ils pas les prochaines élections présidentielles pour éconduire M. Maduro? Peut-être parce qu'ils ont peur de les perdre. Et vous savez ce que les riches font lorsqu'ils ne veulent à aucun prix perdre des élections.

Bin, y font ça à leur démocratie tant aimée.

dimanche 6 août 2017

Prestige mitigé



Même après que l'épreuve a eu lieu, les dépenses continuent de croître relativement à la ridicule course de voitures électriques dans le Centre-Sud de Morial. Remarquez, que, bien qu'il s'agisse d'un événement de prestige s'il faut en croire le bon maire M. Denis (de poule) Coderre, personne n'a eu la bonne idée de suggérer que l'événement se déroule dans les rues d'Outremont. Probablement que cela eût constitué une sorte d'impair que de ruiner la qualité de vie des nantis.

Bref, on apprend aujourd'hui – en espérant sans y croire vraiment que ce soit la dernière augmentation – que les frais d'organisation ont crû d'un autre 3 millions de dollars. Mais qu'importe puisqu'il s'agit, encore une fois, d'un événement majeur contribuant au prestige de Morial. Tellement majeur et prestigieux, en fait, que tout le monde a en mémoire le nom du pilote qui a remporté l'épreuve.

Vous vous en souvenez, vous, n'est-ce pas?

Ah oui! quel prestige!