samedi 9 septembre 2017

Le travail à la haine



Depuis le terrible attentat de Québec au cours duquel 6 personnes ont trouvé la mort, sans compter les blessés, les choses ne se sont pas améliorées pour les musulmans vivant au Québec. En effet, selon M. Boutefeldja Benabdallah, le vice-président du Centre culturel islamique de Québec (CCIQ), on constate aujourd'hui une montée de la haine envers les musulmans.

C'est effectivement tragique, si la chose est vraie, car cela entache l'esprit de tolérance dont a toujours fait preuve le Québec. En tout cas, s'il faut en croire les autres religions. Mais, au fond, la chose n'est pas si étonnante quand on y réfléchit un tant soit peu. En effet, qu'en dit l'histoire? On constate que, la plupart du temps, ce sont les plus modestes, les plus bienveillants et les plus humbles qui sont les victimes de l'intolérance. Prenez les crypto-fascistes québécois qui sont les premiers à dénoncer haut et fort l'intolérance dont ils sont les pauvres victimes malheureuses et innocentes. À les entendre, on est ému jusqu'aux larmes.

Hélas, si seulement l'islam n'était pas cette religion de tolérance, d'ouverture et d'amour, dont l'esprit inclusif n'est plus à démontrer, sans doute serait-elle moins sujette à de telles manifestations de haine et de rejet. On est toujours puni d'être trop bon et trop gentil. L'Église catholique a souffert des mêmes errements à une autre époque.

Alors, en guise de riposte, je suggère aux musulmans de boycotter des produits typiquement québécois afin de faire connaître – pacifiquement, il va sans dire, conformément à leurs pratiques religieuses pérennes – leur insatisfaction quant à l'évolution de la situation actuelle. Par exemple, je leur propose de refuser systématiquement, quelles que soient les circonstances, de consommer l'un des principaux produits alimentaires du Québec: le porc. De même, ils peuvent s'en prendre à l'un des monopoles de l'État provincial et refuser d'acheter quoi que ce soit à la Société des alcools.

En faisant ainsi connaître leur désapprobation, je suis sûr que l'ouverture d'esprit finira par s'imposer au sein de toutes les parties en cause et amorcera un dialogue lénifiant. Il faut opposer au langage de la haine issu de l'intolérance, celui de l'amour inconditionnel si bien illustré par l'indulgence née de l'islam et des autres religions révélées.

vendredi 8 septembre 2017

jeudi 7 septembre 2017

Chaleur en vue


mercredi 6 septembre 2017

Der de Coderre



Ce n'est pas sans une forte dose de surprise mâtinée d'incrédulité que l'on a appris hier qu'Alexandre Coderre, le fils du maire de Morial, nul autre que Denis (de poule) Coderre, a plaidé coupable à des accusations de fraude.

Si la chose ne s'était déroulée devant une cour de justice, sans doute la population de tout le Québec eût refusé d'y croire, tellement la nouvelle pouvait sembler totalement improbable. Si des soucoupes volantes avaient atterri devant l'hôtel de ville ou que la gestion municipale était soudainement devenue efficace, tout autant que raisonnable, le public eût été infiniment moins choqué.

Mais toujours est-il qu'Alexandre a bel et bien reconnu sa culpabilité dans une histoire de fraude totalisant 16 000 $. Notons tout de même que le montant demeure assez peu élevé, en comparaison de tout ce qui se passe au Québec; sans doute s'agissait-il de sa première incartade. Compte tenu de son degré de réussite, il est permis de croire qu'il n'y en aura pas d'autres.

Quoique la chose n'a pas été confirmée, il appert que le paternel a été assez ému de la situation – qui ne le serait pas à sa place? – et qu'il aurait même laissé couler une larme ronde et salée le long de son altière pommette. Sans doute était-il déçu que son fils se soit fait prendre à commettre un tel méfait, se promettant assurément que ce serait la dernière fois.

mardi 5 septembre 2017

lundi 4 septembre 2017

Aléas du sport


dimanche 3 septembre 2017

Police pas de QIs



C'est une histoire tellement hilarante qu'elle en devient tragique. Vous trouverez l'article ici, mais en anglais seulement, ce qui prouve que c'est bien meilleur.

En 1996, un dénommé Robert Jordan a passé le test d'aptitudes pour devenir policier dans un petit bled du Connecticut appelé New London. Intelligent comme pas un, il a obtenu un score de 33 au test, ce qui équivaut à un quotient intellectuel de 125. Ne serait-ce que pour vous donner un ordre de grandeur, le QI d'Albert Einstein était d'au moins 160.

Eh bien, Einstein n'aurait pas pu devenir flic, lui non plus. En effet, les autorités de New London ont expliqué qu'elles n'acceptaient en entrevue que des candidats ayant un score au test de 20 à 27, maximum. Déçu et frustré, M. Jordan a intenté une poursuite pour discrimination, poursuite qu'il a perdue en 2000.

La cour avait alors statué qu'il ne pouvait s'agir de discrimination, puisque tout le monde était traité sur le même pied. À savoir, si vous êtes intelligent, on ne veut pas de vous chez les flics. Triste, dites-vous? Peut-être. Par contre, cela explique enfin clairement les séries de bavures dont on lit constamment les comptes rendus dans les journaux.

Bref, il y a de l'avenir pour les gros cons. Et c'est fort heureux, car, apparemment, pas plus aux Stazunis qu'au CAnada ou au Québec, il n'y a de limite de poids, en autant que les forces de l'ordre soient concernées.


Pas de discrimination, disais-je.