samedi 25 novembre 2017

C'était il y a un an


Hasta siempre, commandante!

Royaume-Uni démuni

http://www.wikistrike.com/2017/11/document-top-secret-fuite-voici-ce-que-pense-l-ue-du-brexit.html


Le Brexit, vous connaissez? Non, il ne s’agit pas d’une bouchée servant à façonner des canapés pour des cocktails. Le Brexit est l’hilarante contraction de deux mots: «Britain» et «exit». C’est le terme que des observateurs ont imaginé afin de désigner le retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne. Comme on sait, en juin 2016, un référendum mené dans ce pays avait décidé que Londres devait désormais faire cavalier seul en Europe.

Depuis le mois de mars dernier, le processus de séparation a été, paraît-il, entamé, car le divorce doit être consommé – en théorie tout au moins – au plus tard en mars 2019. Mais voici que les diplomates européens trouvent l’attitude des Britanniques pour le moins incohérente. Cela va des réponses contradictoires en provenance de hauts fonctionnaires jusqu’au refus d’aborder la question par David Davis (quel nom!), le secrétaire d’État à la sortie de l’Union européenne, devant ses homologues français.

La communauté diplomatique semble être médusée devant le degré d’impréparation et d’improvisation du gouvernement de Londres. Pourtant, elle devrait se renseigner auprès des historiens. Elle apprendrait alors que, hors de la contrainte et de la force brute, la diplomatie britannique a toujours été démunie.

Peut-être faudrait-il que les Britanniques envisagent de sortir du Brexit; une sorte de Brexit-xit…

jeudi 23 novembre 2017

La chanson de Gerry

https://www.vigile.quebec/articles/le-premier-ministre-couillard-souhaite-discuter-avec-gerry-sklavounos


Vous souvenez-vous de Gerry Sklavounos? Peut-être pas, et qui pourrait vous le reprocher? Depuis cette époque reculée, il n’a pas «manqué de manquements» de la part du gouvernement de ce bon et cher premier ministre Philippe Couillard (le nom est marrant). Oui, c’était il y a un peu plus de 2 an, avant ce déluge d’accusations relativement à des affaires d’agressions sexuelles.

Gerry avait la réputation d’être un personnage déplacé et insistant à l’endroit des jeunes femmes au point où, à l’intérieur des murs de l’Assemblée nationale et de ses dépendances, le mot se passait de l’une à l’autre sous la forme de sérieuses mises en garde. C’est dire à quel point sa réputation le précédait et à quel point elle était connue de tous. Mais comme il était un représentant influent d’une des importantes communautés culturelles, sur le vote desquelles compte le Parti libéral du Québec (PLiQ), on fermait complaisamment les yeux sur ces travers «de gars», en haut lieu.

Malgré tout, une jeune femme courageuse, contre l’avis même des policiers auxquels elle s’était adressée, avait décidé de porter plainte contre Gerry au sujet d’une agression à caractère sexuel. Bien entendu, l’enquête a échoué à retenir quelque accusation que ce soit à son endroit, mais – curieusement – il n’a pas encore été réintégré au sein du caucus du PLiQ.

Aujourd’hui – comme c’est touchant –, lui-même et le premier ministre s’égosillent à répéter que Gerry n’a donc rien à se reprocher, puisque le Directeur des poursuites criminelles et pénales ne l’a pas accusé d’agression. Il semble donc acquis que Gerry va revenir au PLiQ, car les prochaines élections seront sans doute chaudement disputées et que Philippe va avoir besoin de tous les soutiens qu’il pourra gratter au fond de ses tiroirs.

On pourrait en faire une chanson:

«Gerry revient par la grande porte,
Tandis que Philippe, mon pote,
Compte et recompte chaque vote,
Pelote, pelote…»




mardi 21 novembre 2017

lundi 20 novembre 2017

La drogue, c’est l’opium du peuple

Il paraît que c’est la nouvelle tendance dans les milieux branchés. On ajoute une microdose de LSD à son petit déjeuner afin d’être plus concentré, plus imaginatif, de meilleure humeur et, en somme, plus efficace au boulot.

Évidemment, il ne s’agit pas du tout de l’habitude répréhensible des travailleurs d’usine qui se «gèlent» littéralement afin de pouvoir subir l’assommante routine des chaînes de production. Bien au contraire, c’est le fait de jeunes employés œuvrant dans des milieux actifs du domaine des nouvelles technologies; bref, de programmeurs, de jeunes cadres dynamiques ou d’autres du même acabit.

N’est-ce pas la preuve d’une belle conscience professionnelle que d’en arriver au point où, plutôt que d’améliorer ses conditions de travail, on préfère jouer – à petites doses, certes – avec sa santé, tant physique que mentale? Plus besoin que le rapport de force entre employeurs et employés oblige les premiers à faire la moindre concession afin que le cadre de travail réponde un tant soit peu aux besoins des seconds. À l’inverse, c’est le travailleur qui doit maintenant modifier son comportement, désormais par n’importe quel moyen, afin de se fondre dans le moule inflexible de son emploi.

Décidément, vous vivez une époque formidable… pour les capitalistes.




dimanche 19 novembre 2017